Casablanca, Dar Bouazza, Rabat
En vous quittant à New-York, je ne pensais pas retrouver le chemin du blog si vite, mais, j’ai eu envie de fixer mes premières impressions avant de les oublier. J’ai remarqué que le choc des premiers instants est si fugace et le poids de l’habitude et de la routine si lourd, qu’on en vient presque immédiatement à considérer comme « normal » ce qui, quelques jours auparavant, ne l’était pas. Alors, c’est repartiiiiiiii !
Nous voici donc à l’aéroport de Newark. Fatigués par ces 12 jours extra-ordinaires. Que se passe-t-il dans nos têtes à ce moment-là ? Bizarrement, pas grand chose. Nous ne sommes pas tristes d’avoir vendu le van, ni de quitter un continent que nous avons adoré. Nous ne sommes pas non plus anxieux ou surexcités de nous lancer dans une nouvelle aventure sans vrais repères. Je crois que nous sommes tout simplement bien dans notre moment présent. Sereins.
Pour l’heure, nous voici calés dans la salle d’attente : notre vol Newark / Lisbonne est prévu pour 23 heures. Dans les faits, il ne décollera qu’à 1H30 du matin. Quand nous atterrissons à Lisbonne vers 13H30 heure locale, les hôtesse ne nous ont pas laissé dormir plus d’une heure, sans cesse à solliciter les passagers pour une chose ou pour une autre. Il nous reste le second vol à effectuer : Lisbonne / Casablanca. Prévu à 15h30 heures, il ne décollera qu’à 18H30… Nous sommes épuisés.
Premiers pas à Casablanca
C’est donc déphasés par les 5 heures de décalage horaire et les 36 heures passées sans dormir que nous posons un premier orteil sur le tarmac de Casablanca. Une brume brûlante enveloppe la ville en ce début de soirée. Carlito s’amuse des inscriptions en arabe tandis que nous patientons pour passer la douane. Par chance, ils sont moins emmerdants qu’aux US ou au Mexique !
Un taxi nous attend.
Nous avons réservé au hasard un appart sur air BnB dans le quartier Firdaous, un quartier populaire sans beaucoup de charme (ce que nous ignorons). De prime abord, c’est pas luxe : si les photos de l’intérieur de l’appart étaient belles sur le site, la proprio avait oublié de montrer à quoi ressemblait l’immeuble. On entend les enfants jouer dans la rue, l’appel à la prière a l’air de se faire depuis notre salle de bains, c’est bruyant, turbulent, grouillant. Et il fait une chaleur terrible.
Pourtant, on adore. D’abord, parce que la propio de l’appart est au top et que son logement remplit nos critères. Ensuite parce que le quartier est hyper vivant, sympa et peu touristique : tout ce qui retient d’habitude notre attention.
Il est 21 heures et tels des zombies, nous prenons notre premier repas marocain – un tajine que le gars cuisine devant nous – dans un petit snack, heureux. Vous n’imaginez pas à quel point il est alors fantastique pour nous de retrouver une nourriture qui a du goût et qui n’est pas composée que de produits industriels et/ou achetés en supermarchés. Nous savourons le moment malgré la fatigue et le bruit ambiant qui finissent de nous étourdir.
Nous retrouvons aussi des vendeurs d’olives ! C’est trop chouette : sur le continent américain – à part au Chili – il est très difficile d’en trouver des « vraies ». Je veux dire des olives qui ne sont pas en bocaux et gorgées de saumure. Hormis en France quand nous sommes revenus en avril, il y a des années que nous n’en avions pas mangées !
Il y a également des vendeurs d’épices et de fruits secs. Les odeurs chatouillent nos narines agréablement. On est loin de Walmart et de sa bouffe aseptisée!
Nous sommes enthousiastes et allons pouvoir profiter de ce petit quartier car nous avons réservé 5 nuits à Casa, histoire de nous donner une chance de nous remettre du décalage horaire. Pourtant, ce sera très insuffisant : nous ne nous endormons jamais avant 4 ou 5 heures du matin, la chaleur nous fatigue et le bruit extérieur est trop présent. Malgré tout, il nous faut faire des efforts de lucidité car nous ne sommes pas en vacances : notre but est désormais de trouver un endroit où vivre. Quelque part dans le Maroc.
« Bien préparer son expatriation »
Vous ne le savez peut-être pas, mais dans les librairies françaises il existe des guides sur « comment bien préparer son expatriation », comme il existe des guides sur à peu près tout d’ailleurs… J’aime bien les parcourir : la plupart du temps j’ai l’impression qu’ils s’adressent à des gens ultras bien comme il faut, à « la crème de la crème ». Monsieur – cadre supérieur d’une grande boîte possédant des filiales à l’étranger – part pour un contrat de 3 ans avec son épouse stylée et leurs 2 bambins-tartine-et-chocolat. Son (déjà) gros salaire sera multiplié par 3 ans, les frais de scolarité et de santé pris en charge par son employeur, tout comme la villa avec piscine, cuisinière, bonne et chauffeur. Les conseils sont donc en rapport. Ok, j’exagère un peu, car il y en a aussi qui s’adressent à une classe moyenne de fonctionnaires ou de salariés détachés.
En revanche, je n’ai encore jamais lu de vrai guide abordant le départ à l’étranger dans toute sa diversité. Sûrement parce que les gens comme nous ne comptent pas : nous ne sommes pas des expatriés au sens noble du terme, nous ne sommes pas non plus des migrants pauvres pouvant être pris en charge par des structures administratives ou associatives idoines. Nous sommes des électrons libres ne rentrant dans aucune case et aucune des solutions proposées pour les premiers ou les seconds ne s’appliquent à nous. Nous n’avons personne pour nous guider, nous conseiller, nous payer, nous défrayer, nous assurer, nous loger. Nous ne pouvons nous fier qu’à nous-mêmes, à notre bon sens et à notre expérience…
En l’occurrence, nous avons choisi le Maroc pour sa relative proximité avec la France et sa non appartenance à l’UE, son peuple accueillant et un peu francophone, sa gastronomie et les potentialités de travail que nous pensons pouvoir y trouver. Nous verrons dans quelques mois si ce choix est correct ou pas. De nos 5 ans en Colombie, nous avons appris que 1) nous ne souhaitons plus vivre en zone touristique 2) trop loin d’une grande ville 3) sans un minimum de communauté française à proximité 4) dans une maison trop vaste et trop prenante qui nous appartient. Nous voulons un climat tempéré, des opportunités de travail et de loisirs, tout comme vivre dans une relative sécurité (c’est cette raison qui nous a fait renoncer au Mexique car il y a trop d’enlèvements et de disparus).
Le Maroc, c’est un pays que nous connaissons déjà mais en tant que voyageurs, pas en tant que sédentaires (voir ici). On doit donc se projeter dans des logiques totalement différentes à celles liées au tourisme et à la découverte. Sachant ce que nous ne voulons pas, nous écartons de notre choix potentiel toutes les zones de campagnes ou de montagnes trop retirées ainsi que les déserts. Les villes touristiques et brûlantes en été comme Marrakech, Agadir, Fès (etc). Les villes « où il ne se passent rien pour des français qui ne parlent pas un mot de Darija ». De fil en aiguille, il nous reste Tanger, Rabat et Casablanca.
Quelques pas supplémentaires à Casa pour en avoir le coeur net
De Casa, nous ne savons rien. Juste qu’il s’agit d’une énorme ville. On l’aime ou on la déteste, il ne semble pas y avoir de demi-mesure. Nous n’avons pas spécialement prévu de nous y installer, mais à y être nous allons prospecter un peu.
La première chose qui me surprend dans cette ville, c’est la densité de population et de voitures. Il y a des embouteillages partout, les gens klaxonnent comme des malades juste pour le plaisir : quel chaos ! Pour un peu ça nous ferait presque marrer si le comportement des automobilistes avec les piétons ne nous rappelait pas celui des conducteurs libyens à Tripoli (ici, en 2008) : quand un piéton s’engage, au mieux tu ne ralentis pas, au pire tu lui fonces dessus pour l’effrayer et tu donnes un coup de volant au dernier moment pour l’éviter car tu ne veux quand même pas aller en prison pour l’avoir écrasé. Pfffff … Chaque fois que l’on traverse – et en ville, tu traverses souvent – je m’entends hurler « attention à la voiture ! » « attention à la moto ! » L’horreur pour nous qui arrivons des US où le piéton est roi et qui sommes encore sous le coup du jet-lag ! Rien que cet aspect culturel me donne envie de fuir. Et puis, de toute façon, c’est vraiment trop vaste et trop peuplé.
Pourtant, il y a de beaux quartiers à Casa, comme par exemple celui de Habous. Il s’agit d’un quartier un peu unique en son genre puisque construit entre 1920 et 1930 sous le protectorat français, mais imitant une médina !
Nous nous y promenons longuement et apprécions son esthétique.
La médina ancienne est également charmante.
On y trouve évidemment plein de petits commerces.
La mosquée Hassan II imposante : inaugurée en 1993, c’est l’une de plus vastes du monde. Chose rare, elle se visite en partie. Mais ce jour-là, nous ne sommes pas en forme.
A Casa, nous trouvons une famille refuge formidable. Notre amie marocaine Malika (« Kika » pour ceux qui sont passés chez elle à Silvia ) qui vit avec sa famille en Colombie, nous a mis en contact avec sa délicieuse maman qui nous invite chaleureusement chez elle, dans un quartier riche et calme. Nous passons un très bon moment en sa compagnie et lui abandonnons pour quelques jours un boulet : notre unique sac de voyage qui contient ce qu’il nous reste d’affaires. Avec 25 kilos de moins à transporter à bout de bras, on y verra plus clair !
En route pour Dar Bouazza
La ville de Casablanca ne nous ayant pas spécialement plu dans l’idée d’y vivre, nous nous dirigeons dans sa proche périphérie sud, à Dar Bouazza. Ici, nous pourrions avoir les avantages de la proximité d’une grande ville, sans en subir les inconvénients. Pensons nous.
Malika nous en a dit le plus grand bien et nous en avons eu d’autres échos positifs. En route donc pour cette cité balnéaire considérée comme « la banlieue nouvelle et huppée de Casablanca » !
Petit souci : ce qui fut un jour un village de pêcheurs est entrain de devenir une très grande ville. Elle qui ne comptait « que » 60 000 habitants au recensement de 2004, en comprendrait aujourd’hui 200 000.
Pendant 3 jours, nous flânons, prospectons, visitons des appartements, rencontrons des habitants sympas. La ville a des atouts, c’est sûr, ne serait-ce que son bord de mer magnifique.
Pour autant, nous comprenons que nous allons y subir un « effet Guatapé », avec une invasion de touristes bruyants et irrespectueux chaque fin de semaine, une saturation des réseaux routiers pour se déplacer et un fort risque que les infrastructures ne suivent pas. Or, nous n’avons pas envie de nous retrouver avec des coupures d’eau ou d’électricité ou, pire, un problème d’évacuation des eaux usées ou des déchets. Or, précisément, les ordures qui jonchent les sols partout, qui débordent sur les plages et polluent l’océan donnent une piètre image du lieu, nuançant son côté « banlieue chic ». On retrouve un aspect malheureux du Maroc : la crasse. Mais à prix XXL car tout est un peu surévalué dans le coin (par exemple, la cotisation annuelle pour 2 heures d’activités sportives hebdomadaires pour Carlito revient à l’équivalent de 700 ou 800 euros selon les clubs… C’est peu exagéré, non ?! …)
Pour toutes ces raisons, nous renonçons donc.
Où donc aller ?
Au fond de nous, nous savons qu’une ville pourrait nous plaire : Rabat. Hors des circuits touristiques classiques, nous la connaissons de bouche à oreille par des français qui y ont déjà vécu mais n’y sommes jamais allés. Depuis Casablanca, elle est très facilement joignable en train. Nous y réservons donc quelques nuits dans le quartier de « l’océan ».
Quand nous sortons de la gare du centre-ville à Rabat, un choc esthétique nous attend : l’avenue de la gare est magnifique, plantée de palmiers poussant sur des pelouses bien entretenues et bordée d’immeubles blancs du début du 20ème siècle. Il s’en dégage un charme désuet incroyable. Plus fou, encore : c’est propre. Je veux dire vraiment impeccable. Nous n’en croyons pas nos yeux. On a changé de pays !
Le quartier de l’Océan est moins classe et plus populaire.
Il présente cependant un avantage en ce chaud mois d’août : être en bord d’océan, comme son nom l’indique.
En 4 jours, nous faisons un premier tour de ville. Je ne sais pas pourquoi elle est un peu boudée par le tourisme international car elle nous paraît superbe. En voici quelques photos :
Casbah des Oudayas :
Medina :
Premier sandwich « sardines grillées, aubergines frites » :
Par contre, il y a tellement de chats dans cette ville que nous manquons, tous les 50 pas, de piétiner un chaton (je n’exagère pas). C’est complètement dingue de voir autant de pauvres animaux errer dans les rues comme ça.
Heureusement, de nombreux habitants les alimentent en croquettes et en eau, un peu partout. Un programme de stérilisation serait plus que le bienvenu, s’il n’existe pas déjà …
Pour autant, nous sommes très agréablement surpris et commençons sérieusement à nous y projeter pour vivre. A ce moment-là, quelques « détails » retiennent particulièrement notre attention :
- la ville est très propre, très verte, bien tenue, bien organisée (au sens européen du terme);
- elle est réputée calme et sans insécurité ;
- par ailleurs, comme elle n’est pas touristique, tu peux te balader sans te faire harceler par les vendeurs qui te foutent une paix royale;
- les taxis fonctionnent au compteur et non au marchandage (c’est pour nous un point presque essentiel : comme nous n’avons pas de véhicule, nous n’avons aucune envie de passer notre temps à marchander les taxis pour aller d’un point A à un point B, 3 fois par jour ; de nous faire arnaquer et de finir par n’utiliser que UBER);
- les automobilistes ont l’air un peu plus piétons « friendly » qu’ailleurs (toutes proportions gardées, of course)
Finalement, ce sont d’autres détails qui emportent notre décision !
Dans la rue, nous tombons sur un panneau lumineux expliquant les activités sportives se pratiquant dans la ville : elles ont l’air bien fournies. C’est un atout supplémentaire.
Par ailleurs, je croise des librairies et des bouquinistes à chaque coin de rue. Après 8 ans sans « livres papiers » en français (ou en espagnol, d’ailleurs) , je suis aux anges !
Enfin, Rabat possède une excellente association francophone d’accueil des nouveaux arrivants qui nous permettra de tisser des liens amicaux, sociaux, voire professionnels très vite (Rabat accueil). Pour le coup, leur guide d’accueil des nouveaux venus dans la ville est top.
C’est décidé ! Nous nous installons ici !
Alignement des planètes …
Comme souvent dans notre vie, une fois la décision prise, les planètes s’alignent pour que nous puissions la concrétiser et mener à bien notre projet.
Notre souci du moment est de trouver un logement stable, dans un quartier sympa, avec 2 chambres et entièrement meublé. Le tout à prix raisonnable car à Rabat, comme à Casa, les prix des locations sont beaucoup plus français que marocains si tu veux quelque chose de correct. Et, pour l’instant, nous ne souhaitons rien acheter : ni appart’, ni meubles, ni rien de rien. Bref, nous aimerions un appart comme dans un air bnb mais en location longue durée. Autant vous dire, que ça ne court pas les rues.
Pourtant, coup de chance, Jérôme dégote la seule annonce du moment (on n’en a pas revu depuis) qui coche toutes les cases. Cerise sur le gâteau, il est situé dans le quartier Hassan, celui que nous avions tant aimé le premier jour de notre arrivée à Rabat et qui englobe la gare. On adore ses immeubles et constructions blanches de l’époque coloniale, ses jardins, son effervescence commerciale et populaire, sa proximité avec les lieux touristiques et culturels de la ville, avec la médina …
Qu’en pensez-vous ? Il vous plairait ce quartier ?
Nous, on lui trouve beaucoup de charme ! C’est pourquoi nous appelons immédiatement pour l’annonce, visitons et, beaucoup plus simplement qu’en France, signons un bail jusqu’à fin juin 2024. La proprio est cool, ne nous demandant aucun justificatif de revenu, aucune caution extérieure. En une heure, c’est fait !
Nous voici donc dans un 100 m² meublé et décoré à l’européenne, avec internet et Netflix. Deux chambres, un balcon.
Voilà pour ce tour d’horizon … Il ne nous reste plus qu’à inventer la vie qui va avec le cadre et à retrouver quelques automatismes en phase avec le pays !
Mise à jour tremblement de terre : il est 18 heures, vendredi 8 septembre, quand je publie cet article.
A 20 heures, je pars au théâtre écouter un superbe festival de fado, tandis que Jérôme et Carlito partent de leur côté.
Quand je rentre chez moi vers un peu plus 23 heures, je monte dans l’ascenseur et ne me rends compte de rien bien qu’une forte secousse soit au même instant entrain de faire s’effondrer le Maroc. Quand j’ouvre la porte, je tombe sur mes 2 hommes un peu affolés qui me montrent les lustres qui se balancent au plafond. Punaise, c’est un tremblement de terre ! J’ai eu de la chance de ne pas avoir de problème dans l’ascenseur !
Nous redescendons (par l’escalier) dans la rue, comme à peu près tout le monde, histoire de ne pas rester dans un immeuble dont nous ne connaissons pas la solidité.
Beaucoup gens du quartier se pressent sur les trottoirs, à bonne distance des bâtiments. Néanmoins, un voisin est formel : ces immeubles du quartier Hassan, c’est du solide ! Ils ont été construits « par les français avant l’indépendance » ! Ah bueno … Je n’aurais pas tout misé dessus mais je comprends aussi qu’ils sont plus solides que les maisons en terre ou en pierres des villages marocains.
Nous patientons une heure dehors et remontons chez nous, nous couchant car il doit bien être une heure du mat’. Comme tout le monde, nous craignons une réplique … Mais la nuit se passera tranquillement.
C’est en me réveillant vers 9H30 que tous les français qui ont mon Whatsapp (je les remercie chaudement au passage) s’enquièrent de nos nouvelles et nous annoncent l’ampleur des dégâts plus au sud. Nous allons bien mais ne sommes au courant de moins de choses qu’eux, n’ayant pas BFM hihi. J’ai l’impression de revenir dans le passé, quand nous étions en Equateur, et qu’un fort séisme avait détruit une partie de Guayaquil tandis que nous étions en Amazonie : ce sont encore nos amis français qui nous avait annoncé l’horreur de la situation en prenant de nos nouvelles (ici, en fin d’article)…
En tout cas, c’est un triste jour qui commence pour le Maroc et toutes les personnes impliquées… Espérons qu’il n’y ait pas d’autres secousses et soyons solidaires avec ceux qui ont tout perdu …
Dans tous les cas, gardons à l’esprit qu’il vaut mieux vivre dans le moment présent que dans un hypothétique futur qui n’existera peut être jamais si les forces de la nature ou de la vie en décident autrement !
Je découvre ce matin votre vie marocaine et l’actualité quotidienne des alentours… j’espère que tout va bien pour vous! Pensées vers ceux qui auront perdu cette nuit. Bonne installation dans ce beau pays!
Luce
Oui c’est dur pour les gens du sud… Un grand merci de penser à nous