Du voyage au long cours à l’expatriation, regards croisés de voyageurs

Du voyage au long cours à l’expatriation, regards croisés de voyageurs

 

Pour fêter l’anniversaire de notre installation en Colombie, j’avais eu l’idée de proposer un bilan sous forme de 3 articles qui dépeignaient nos petites difficultés à prendre pied dans notre nouveau pays :

 

 

Bilan n°1- « Survivre sans mode d’emploi »

Bilan n° 2- « Profiter de la vie »

Bilan n°3- « S’intégrer »

 

 

Pour ce deuxième anniversaire, je voudrais avant toute chose rassurer mes lecteurs ! Nous avons trouvé une solution à chacun de nos problèmes : nous ne courons plus après les factures, nous mangeons à notre faim, notre voyage aux USA nous a permis de rapporter un énooooorme stock de pastilles pour lave-vaisselle (rhooo la gueule des douaniers s’ils avaient ouvert notre valise), nous picolons local … J’ai même fini par comprendre que lorsqu’un automobiliste met son clignotant à gauche, ce n’est pas pour tourner, mais pour indiquer qu’il est techniquement possible de le doubler … c’est dire à quel point nous nous sommes intégrés !  Enfin, notre Casa la vie est belle, maison d’hôtes, commence à fonctionner correctement grâce au bouche à oreille, nous permettant de faire de belles rencontres de voyageurs , tout en nous laissant  le temps de voyager ou de nous consacrer à nos autres activités. Le bonheur ou pas loin. Lire le reste de cet article »

Un petit tour sur la Route 66 et puis s’en vont

Un petit tour sur la Route 66 et puis s’en vont

Route 66 de Barstow à Kingman, Calico + Bilan du voyage

 

Dimanche 11 novembre. Nous approchons de la fin du voyage à très grands pas. Pourtant, l’heure n’est pas encore tout à fait aux bilans de ces 5 semaines dans l’Ouest américain.

D’ailleurs, quelle heure est-il ? Telle a été LA question du voyage !

Voici le problème à résoudre, vous avez 15 minutes :« Soit une famille de 3 personnes vivant en Colombie, mais étant en contact avec la France de façon régulière / Cette famille voyage dans un pays comportant plusieurs fuseaux horaires qu’elle traverse quelques fois par semaine (et parfois par jour) / Soit un pays – la France – qui passe en heure d’hiver au milieu du séjour / Soit un autre pays – les USA – qui passe en heure d’hiver aux 2/3 du séjour » : question : « quelle heure est-il à Las Vegas (Nevada) le 27 octobre / à Kindman (Arizona) le 4 novembre / et à Los Angeles (Californie) le 13 novembre quand il est 16 heures en France heure d’été ? » ! Vous n’avez rien compris ? Nous non plus ! Alors … on a laissé tomber et vécu aux heures qui nous arrangeaient !

Le temps étant devenu flexible, nous en avons donc profité pour ne pas nous reposer et ajouter quelques kms supplémentaires à un itinéraire qui n’en manquait déjà pas. Je vous rappelle que nous étions à Monterey au sud de San Francisco. Donc, il aurait été ballot de ne pas faire un petit détour par le sud de la Californie pour aller se balader sur la fameuse route 66. Pensez-vous ! 1500 bornes de plus, c’était une paille pour des gens qui ne voulaient plus du tout rouler ! Lire le reste de cet article »

Une année en Colombie : bilan n° 3 : s’intégrer

Une année en Colombie : bilan n° 3 : s’intégrer

Vie quotidienne

 

… Et l’intégration, me demanderez-vous ?

Quand nous sommes partis vivre en Colombie, vous avez été nombreux à craindre pour nous « un mal du pays » qui nous tomberait dessus tôt ou tard, une solitude atroce qui nous rongerait, un gouffre abyssal entre les autochtones et nous … Vous n’aviez pas tort, car nous partions sans connaître personne.

Un an plus tard, la sanction est sans appel : nous rencontrons tellement de monde que nous avons du mal à trouver du temps pour nous seuls ! Pour être intégrés, nous sommes intégrés !! Voire submergés  :mrgreen:  :mrgreen:  :mrgreen: ! Lire le reste de cet article »

Une année en Colombie : bilan n° 2 : profiter de la vie

Une année en Colombie : bilan n° 2 : profiter de la vie

Vie quotidienne

 

Voir aussi : Une année en Colombie, bilan n° 1 : survivre sans mode d’emploi

 

Alors voilà …

Maintenant que nous sommes installés et que les choses deviennent plus simples, nous cranons devant les nouveaux français qui souhaitent faire comme nous ! Nous avons démasqué Calamar, le poulpe receveur de factures, sympathisé avec la patronne du resto du coin qui refile tous ses restes à notre chienne, compris qu’aucun colombien ne respectera jamais aucune date ou aucun horaire. Nous avons vaincu les administrations, survécu aux chauffeurs de taxis, trouvé des pastilles pour le lave-vaisselle, dérobé les pommes d’or du jardin des Hespérides, nettoyé les écuries d’Augias, dompté et ramené le chien Cerbère … Nous sommes enfin peinards ! (Ou presque). 

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