Après notre semaine au repos forcé à Calama, nous devions partir faire un tour auprès du Pacifique:
Mais, Jérome n’ y tenant plus, nous avons finalement pris la route pour le Salar d’Uyuni. Néanmoins, moi vivante, il était hors de question de repasser par les lagunes du sud Lipez pour nous y rendre !!
La vraie bonne idée : l’itinéraire Calama – Ollague – Alota
De Calama á la frontière chilienne la route est un pur régal . Goudronnée au 2/3, elle offre une diversité et une beauté de paysages que je trouve équivalents ou presque á ceux du sud Lipez: A deux différences près : on roule bien et il ‘y a absolument personne. La nature et nous ! Aucun 4×4 de touristes pour nous enfumer ou nous bousculer … Du coup, je m’interroge sur le cqrqctère peut être un peu galvaudé des lagunes du sud Lipez bolivien … beau, certes, mais tellement pénible et difficile d’accès .. que … pfff .. le côté chilien n’ en parait que plus agréable !!
Nous croisons des lagunes aussi vertes que celles du còté bolivien et même une lagune qui devient « colorada » au soleil !
Nous traversons également deux petits salars, avant d’arriver á Ollague, à la frontière où nous dormirons sous un volcan en activité !!
A Ollague la vie semble s’ être arrêtée en 1909. Inutile d’y chercher essence ou vivres.Pour faire le plein, il faut refaire 180 kms jusqu’à Calama (heureusement nous avions prévu et emporté 20 litres suppp’). Pareil pour les courses !!
Oui, les boviens savent niveler une piste !!
Le lendemain, le passage en douanes est expédié rapidement. Je crains que la piste bolivienne soit encore un pur cauchemar, d’autant plus qu’il y a de nombreux kms à parcourir …
Nous n’en croyons pas nos yeux quand nous constatons que la piste qui relie Ollague à Uyuni est lisse comme un billard, large, confortable ! Elle s’ouvre sur des paysages grandioses. Nous traversons un champ de lave sculpté par le vnet. On dirait que des gargouilles surveillent le site. Pas de doute il y a ici de nombreux esprits de la nature !
Plus loin le vent a sculpté des roches qui ressemblent à des stues de lîle de Paques ou à des champignons.
La fausse bonne idée : l’itinéraire Alota – Juloca
La route est si belle que nous hésitons à obliquer sur une piste pour rejoindre le Salar. Si nous avions su, nous aurions dû suivre notre première idée consistant à nous rendredirectement à Uyuni par cette large piste, puis à remonter à Colchani par le goudron qui vient juste d’arriver entre les deux. Mais, nous choisissons de couper à travers la montagne. Ereeur, grosse erreur ! La piste est défoncée et en travaux. Nous mettons plusieurs heures avant de gagner le village intermédiaire de San Augustin où nous nous arrêtons pour la nuit. Une fois encore épuisés …
Heureusement, nous accueillis par des villageois très sympas qui se ruent sur Charles pour l’embrasser ! C’est quelque chose d’avoir es yeux bleus dans ce pays !!
