Un avant goût d’expatriation

Un avant goût d’expatriation

Colombie, Guatapé

 

 

Moi, ce que je déteste quand je prends l’avion, c’est lorsque le pilote écrit son nom dans le ciel avec la fumée des réacteurs. Surtout quand le mec a un nom à rallonge, genre José Luis Maria Cordova de Ibagua et qu’il s’applique à super bien faire les boucles des lettres. Je déteste et je vomis. Dimanche soir, en posant les pieds sur le tarmac de l’aéroport Marseillais, j’étais très fâchée contre lui et sa façon peu courtoise de jeter son zinc sur la piste après une tentative d’atterrissage avortée.

 

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C’est la fin du voyage, on coupe le son et l’image

C’est la fin du voyage, on coupe le son et l’image

Carthagène

 

Ce qui devait arriver est arrivé : c’est la fin du voyage et le simple fait de l’écrire me (nous) remplit les yeux de larmes. Fin de la plus extraordinaire année de notre vie et nous ne rentrons le coeur léger qu’en raison des innovants projets d’avenir que nous avons. Mais aussi le coeur satisfait, heureux et comblé d’avoir mené à terme et à bien un projet d’envergure. Comme quoi, réaliser ses rêves c’est possible à la double condition d’être dans un bon timing personnel et d’avoir le courage nécessaire pour dépasser les obstacles qui s’y opposent sans cesse (et servent souvent de prétextes pour ne rien faire).

 

L’heure n’est cependant pas encore aux bilans que je publierai la semaine prochaine à notre retour en France. Profitons encore de ces derniers jours dans la merveilleuse vieille ville de Carthagène ! Lire le reste de cet article »

Rêver encore un peu si cela est possible …

Rêver encore un peu si cela est possible …

Taganga, environs du parc Tayrona, Minca

 

 

Après 6 nuits de rêve à Minca, nous nous décidons à repartir affronter la côte caraïbe, sa chaleur, ses touristes, ses moustiques …

 

Disons-le clairement, si on ne crève pas des moustiques, on crèvera des insecticides qu’on se pulvérise dessus toute la journée. C’est la joie des climats chauds et humides. OK ! Les locaux sont rassurants, nous disant toujours que les virus c’est pas là, c’est là bas, que ne sont dangereux que les moustiques à pattes blanches, et puis ceux qui ont de petits yeux bleus très cruels ou alors leurs cousins à crête jaune et à santiags en croco. Le problème, c’est que même avec de bonnes lunettes, on a dû mal à faire le départ entre ceux autorisés à nous sucer le sang et les autres … Lire le reste de cet article »

Tordre le cou aux idées reçues (2)

Tordre le cou aux idées reçues (2)

De Carthagène à Minca, côte caraïbe

 

L’une des idées les mieux ancrées dans l’imaginaire collectif est celle concernant la mer des caraïbes, que chacun fantasme comme un océan limpide et chaude, bordée de plages de sable blanc et de cocotiers.

 

Le moins que l’on puisse dire avec la Colombie, c’est qu’elle nous aura permis de tordre le cou à toutes les idées reçues que nous avions. Pour le meilleur et pour le pire !! Lire le reste de cet article »

Tordre le cou aux idées reçues

Tordre le cou aux idées reçues

Medellin

 

Dormir en plein coeur de Medellin, seuls dans notre fourgon ?! L’idée ne nous serait jamais venue il y a quelques mois encore !

 

Medellin, dont le nom reste associé au plus puissant cartel de drogues des années 1980 n’avait, sur le papier, rien pour nous attirer. Qu’allait-on y trouver ? Des drogués plein les parcs, des enfants sniffant de la colle et vivant dans les égouts, des favelas répugnantes s’étendant à perte de vue ? Reconnaissons –reconnaissez – que tout cerveau d’européen aurait spontanément tendance à visualiser une ville ultra violente à éviter à tout prix ! Lire le reste de cet article »

L’élégance des villages colombiens

L’élégance des villages colombiens

Zaquira, Raquira, Villa de Leiva, San Gil, Barichara

 

 

Sans regrets, nous laissons Bogota derrière nous pour rejoindre, plus au nord, les départements voisins de Boyaca et de Santander. Un débat fait rage entre les voyageurs : faut-il rechercher « l’authentique » ou privilégier le « touristique » ? Comme pour la nourriture, après de nombreux mois de voyage, il peut y avoir un certain ras-le-bol de « l’authentique », de ces villages pourris où il n’y a rien à voir mais dans lesquels nous sommes loin des endroits balisés par les guides. N’hésitons pas, en Colombie, nous allons faire du touristique ! L’avantage de celui-ci est qu’il propose le plus souvent quelque chose de joli à regarder, des endroits agréables où passer du temps. Tant pis s’il y a du monde et que les locaux sont noyés dans la masse et avant tout désireux de vendre. Lire le reste de cet article »