Rabat
A quelques jours près, ce blog va fêter ses dix ans d’existence !! Même les meilleures voyantes de l’époque n’auraient pas pu prédire toutes les aventures que nous allions vivre au cours de la décennie à venir ! Partis pour faire un break d’une année, nous n’avons pas pu nous résoudre à revenir dans la normalité française. Dix ans plus tard, avec courage, imagination et une bonne résistance aux ascenseurs émotionnels, nous continuons à réinventer notre vie chaque jour.
Après avoir vendu la maison colombienne, voyagé à plein temps de mars 2022 à août 2023, passé une petite année dans diverses locations marocaines pas toujours très agréables malgré le coût élevé du loyer, nous avons eu besoin de retrouver « un chez nous » un peu stable. Il était devenu très fatigant de ne jamais avoir de confort dans les locations et de presque regretter la vie dans nos véhicules de voyage – certes spartiates – mais à notre goût.
Après notre été latino-américain un peu décevant (si j’excepte le petit séjour colombien), nous avons pris une décision. Nous sommes revenus à Rabat, ville avec laquelle nous avons particulièrement accroché depuis l’an dernier, et cherché un bien dans nos moyens à acheter. Au-moins aurait-on un endroit où se (re)poser et laisser nos affaires, entre deux aventures.
Je vous embarque donc dans nos découvertes plus ou moins amusantes quant à l’achat immobilier et à la rénovation dans cette partie du globe !
Louer ou acheter ?
Autant le dire, à la base, nous n’étions pas spécialement partis pour acheter quoi que ce soit au Maroc. Plusieurs mois de location et 3 logements essayés plus tard, nous ont fait changer d’avis.
Parce que l’erreur que tu commets avec ta petite tête d’européen quand tu arrives dans une grande ville marocaine, c’est de penser que ce ne sera pas cher pour se loger. Un peu bêtement tu te dis « le coût de la vie est raisonnable » donc tout doit être aligné. Eh bien, pas du tout ! Typiquement, si tu veux vivre à Rabat dans un quartier central, il faut sortir ta liasse. Nous n’avons pas réussi à trouver de meublés en centre-ville, pour des 2 chambres-salon d’environ 80 m2 à moins de 900 euros par mois (équivalent dirham) (si tu vis en périphérie ou dans des quartiers populaires, c’est moins cher, mais ça entraîne d’autres contraintes aussi).
Bon, vous me direz que c’est donné comparativement à Paris, à Londres ou à New-York, mais … ça reste le Maroc… Et avec ce constat celui d’une qualité très approximative pour le prix exigé du bien. En photos, ça a toujours l’air magnifique… Mais à y vivre … c’est la cata !
Dans notre premier appart meublé loué 11000 dhs (1000 euros), l’immeuble était si mal insonorisé que nous n’arrivions pas à dormir. Dans le second (9500 dhs sans les services inclus), le propio avait radiné sur les équipements : si le salon était neuf, les literies étaient dures comme du bois, les sanitaires vétustes, la cuisine trop petite pour mettre une table ce qui nous contraignait à manger dans le couloir, tandis que l’immense terrasse n’était pas meublée (contrairement à la promesse faite à la signature du bail et qui nous avait décidé à louer ici)… Enfin, le dernier (9000 dhs) avait été repéré via airBnB et laissait présager d’un confort à l’européenne. C’était sans compter sur l’absence de double vitrage qui ne nous permettait pas de nous isoler du bruit du tramway qui passe 7J/7 toutes les 5 minutes de 6H à 23 heures … On n’imagine pas comme un inoffensif tramway qui a les roues qui grincent sur les rails peut gâcher la vie des gens hihi. Mais ce n’était encore rien comparativement à la fuite d’eau qui s’est déclarée dans un mur, qui abîmait une bonne partie du bien (refait à neuf pour le coup) et que le proprio n’a pas voulu réparer (enfin si, il a envoyé un mec pour repeindre les murs endommagés sur l’eau qui suintait toujours, genre, la fuite a disparu puisque tu ne la vois plus . Résultat catastrophique évidemment
). Nous, on s’en foutait un peu car on n’avait loué que pour deux mois, mais quand même l’humidité était pénible et c’était un gâchis pour l’appart…
Ce qui me permet de rebondir sur un autre problème locatif à Rabat : beaucoup de propriétaires sont de mauvais propriétaires (pas tous bien sûr, mais quand même …). Ils veulent maximiser les gains et minimiser au maximum les frais. J’ai rarement rencontré de locataires satisfaits. Il y a la copine qui a changé de maison et qui n’a jamais revu ses deux mois de caution bien que tout ait été laissé en parfait état, au motif avancé que « les précédents locataires pour être agréables avaient fait cadeau de leurs 2 mois de caution quand ils étaient partis et donc que c’était normal de procéder de même » (l’équivalent de 5000 euros quand même 😕 ). Celle qui avait un geyser derrière sa double cloison du salon, détrempant dangereusement celle-ci et qui s’est vu opposer une fin de non recevoir pour une réparation, l’obligeant à tout payer elle-même. Celle dont le compteur électrique a brûlé et qui a du le faire réparer à ses frais. Etc, etc … Comme je l’ai dit plus haut nous n’avons pas échappé non plus à cette mauvaise foi des propriétaires et ça devenait gonflant.
On a fini par se dire qu’il valait mieux acheter : on pourrait au-moins mettre le logement en conformité avec nos besoins personnels.
Mais, nous nous sommes heurtés à un autre obstacle invisible : la rumeur. Pour des raisons que j’ignore, il court un bruit chez les expats français installés à Rabat, qu’il ne faut surtout pas acheter au Maroc (c’est propre à Rabat car à Marrakech ou à Agadir, les biens sont acquis à tours de bras par des étrangers qui n’ont pas les peurs ou les scrupules de ces derniers). Les raisons sont hétéroclites et parfois fausses ou irrationnelles : les risques d’instabilité politique, la peut-être prochaine mort du Roi, l’effondrement – un jour, qui sait ? – du dirham, l’affirmation (fausse) qu’on ne pourra pas ressortir notre argent, le risque de se faire rouler, etc, etc… Il a donc fallu faire la part des choses dans tout cela et prendre notre courage à deux mains pour laisser de côté les cris des oiseaux de mauvais augure et lancer notre projet d’achat (j’ouvre une parenthèse pour vous dire que finalement, depuis 10 ans, l’un des trucs les plus difficiles pour avancer auquel nous nous sommes heurtés, c’est la peur que les autres ont pour toi et qu’ils te renvoient en forme de prédictions catastrophiques, comme de la grêle que tu prends en pleine figure, comme une glue qui te colle aux basques ou un poison lent qui se distille dans tes pensées… Quand je dis qu’il nous a fallu du courage, c’est précisément par rapport à cela et moins par rapport à la réalité des choses qui est toujours beaucoup plus accommodante au final que les mots de « désencouragement » qu’on t’assène).
OK, on achète !
Bref, surmontant les peurs des autres, nous nous sommes lancés dans notre projet d’achat. Nous avions déjà acquis une grosse maison en Colombie alors que l’accord de paix avec les FARC n’était pas encore signé, l’avions revendue très correctement malgré une forte dévaluation du pesos et l’arrivée d’un gouvernement de gauche au pouvoir, nous étions donc conscients, armés psychologiquement et émotionnellement pour faire un achat immobilier dans un pays africain.
Dans les faits, c’était pas très compliqué : il y a des groupes sur Facebook où les gens et les agences immobilières proposent leurs biens à la vente ou à la location. Quelques-uns nous intéressant, nous nous sommes mis en relation avec les intermédiaires pour les visiter. Comme nous savions exactement ce que nous cherchions – un appartement relativement neuf (et surtout pas un riad) avec 2 chambres, avec une terrasse, dans le quartier Hassan où on peut circuler sans voiture – nous avons vite éliminé tout ce qui ne correspondait pas. Nous avions également un budget correct, mais pas extensif. Il fallait donc un bien à un prix raisonnable rapport qualité/prix et frais de notaire inclus (environ 7%).
Mais les grandes villes marocaines sont chères, voire très chères en fonction du type de bien convoité… Avec l’inflation, l’engouement touristique pour le pays, la spéculation immobilière et le fait qu’à Rabat les constructions sont limitées (surtout en centre-ville), la marge de manœuvre et de négociation est minime dans la capitale. Je ne sais pas s’il en est de même ailleurs (Marrakech, Casa, Agadir, etc), mais je constate que sur les forums tout le monde dit que les prix ont augmenté en flèche depuis le covid.
En ce qui nous concerne, nous avons eu de la chance car le deuxième appartement visité était le bon. Nous avons fait une offre qui a été acceptée. Il nous fallait faire vite car le nombre de biens corrects sur le marché étant ultra limité (dans cette catégorie abordable), d’autres allaient l’acheter avant nous si on ne réagissait pas avec promptitude.
Les hauts et les bas émotionnels de l’achat immobilier
Nous étions début juin et nous devions partir du Maroc le 15 du même mois. Vu le prix des billets d’avion pour l’Amérique latine, on n’allait pas les annuler à la dernière seconde . Il fallait donc agir vite.
Il existe deux préalables fondamentaux pour acheter un bien au Maroc (outre avoir l’argent disponible car obtenir un prêt quand on n’est pas du pays est très difficile, voire impossible) :
- posséder un compte en banque en dirhams convertibles
- vérifier ou faire vérifier que les tous les documents du bien sont corrects : donc que le bien n’est pas hypothéqué, qu’il possède un titre de propriété, un compteur électrique, d’eau, que les dettes en eau et électricité, en syndic sont bien réglées, etc …
S’agissant du compte en banque en dirhams réversibles, nous l’avions déjà. On l’ouvre assez facilement avec son passeport (pas besoin d’être résident) et un bail authentifié. Il est indispensable pour faire rentrer l’argent légalement depuis l’étranger et pouvoir le faire ressortir. C’est pour ça qu’il ne faut pas écouter les rumeurs disant que l’argent investi est bloqué : il ne l’est que si on ne suit pas la procédure normale, en faisant rentrer l’argent au Maroc par d’autres biais.
S’agissant de l’authenticité des documents, nous avons eu recours à un avocat (qu’on a trouvé très facilement sur internet) qui s’est chargé de vérifier que tout était OK. On aurait pu s’en passer car c’est ici le boulot du notaire (contrairement à la Colombie où il n’a qu’un rôle d’enregistrement), mais on a préféré avoir deux avis. En effet, il n’est pas interdit au Maroc d’acheter un bien qui n’a pas de titre de propriété officiel, mais c’est aux risques et périls des acheteurs. Or, depuis décembre 2023, le Royaume a rasé des villages entiers en bord de côte (Tifnit par exemple) car les propriétés construites par des marocains et des étrangers n’avaient pas de titres légaux d’occupation (voir « Tifnit, célèbre petit village de pêcheurs du sud marocain, a été totalement rasé »). Ils ont été expropriés du jour au lendemain et sans aucune indemnité.
Avec tout cela nous étions le 12 juin. Il nous fallait encore passer chez le notaire avec le vendeur pour signer un compromis de vente avant de nous envoler. Et apporter les fameux 10% prouvant que nous nous engagions bel et bien. Or, nous savions que nous n’avions pas l’argent au Maroc. Il fallait le faire venir de France. Et tous les transferts internationaux mettent des plombes pour arriver même si les banques ou autres Transferwise te jurent le contraire. De toute façon, aurions-nous un RV avant notre départ ?
Première surprise : du jour au lendemain celui-ci est pris ! Nous voici donc devant le notaire avec le vendeur et le responsable de l’agence. Dans nos petits souliers car l’argent n’est pas arrivé. On a un fort risque de se faire envoyer promener avec nos zéro-dirham-preuve-de-notre-bonne-foi. Nous sommes dépités car l’appartement convoité nous correspond à 100%. Nous nous ouvrons du problème aux intéressés et, deuxième surprise, le notaire nous dit que ce n’est pas un problème que nous signons le compromis et que lorsque les 10% arriveront au Maroc, nous les transférerons sur le compte du propriétaire. Troisième surprise : ce dernier est d’accord ! Incroyable !!! J’ai n’ai vu une telle souplesse dans aucun pays ! Nous avons signé un compromis en bonne et due forme sans verser un centime d’acompte. Dernière surprise : il n’est écrit nulle part que nous devons 5000 euros à l’agence. Son responsable nous court après dans les couloirs pour nous réclamer son dû, mais nous n’avons pas l’argent. Nous nous quittons sur une promesse de le payer quand nous reviendrons en septembre.
L’été se passe à essayer de faire rentrer notre argent au Maroc et de payer le vendeur. Nous ne sommes pas sur place et c’est affreusement compliqué. Avant de partir nous étions passés dans notre agence bancaire marocaine avec l’assurance que nous pourrions passer tous les ordres à distance. Une fois au loin, la même nous dit que c’est impossible. Donc si l’argent du compromis est bien arrivé au Maroc, nous ne pouvons le virer ou le faire virer sur le compte du vendeur, en notre absence. On enrage car on a peur que le gars arrête tout avec nous (ce qu’on aurait pu comprendre).
Nous sommes finalement de retour le 1er septembre. L’acte de vente définitif est prévu le 4. Nous virons enfin l’argent du compromis au vendeur, mais le reste, soit les 90% restant, est bloqué quelque part. L’argent est bien parti de France (grâce à la justification du compromis), mais est désormais perdu dans la nature marocaine… On en pleurerait de dépit. Nous multiplions les passages dans notre agence bancaire, mais les responsables sont d’une mollesse et d’une inconsistance rares. La seule réponse que nous obtenons est : « vous n’avez qu’à décaler la vente à un autre jour ! ». Et quand nous demandons à quel jour, nous nous entendons répondre « le lendemain du jour où l’argent arrivera pardi ! ». « Et quand arrivera-t-il ?! » , « Un jour Inch’Allah! »… Or, nous voulons signer le 4. D’abord car nous sommes dans un Airbnb pourri. Ensuite car nous avons déjà largement trop abusé (involontairement) de la gentillesse du vendeur. De toute façon, est-il possible de décaler une vente au Maroc au motif qu’on n’a pas l’argent ? Je sais qu’en France, ça poserait problème. Et je sais aussi qu’en Colombie, l’acheteur de notre maison n’avait pas l’argent le jour J et que ça lui a couté une belle pénalité. On enrage encore.
Le 4 septembre, l’argent se fait toujours attendre. Il est en balade à Casablanca et on doit signer à midi le jour même. Nous sommes dégoutés. De dépit nous demandons à la responsable de l’agence de téléphoner au notaire pour lui prouver au-moins notre bonne fois. Elle ricane sous cape, mais le fait. Quelques secondes après, levant les yeux au ciel, elle nous apprend que le notaire nous confirme que « ce n’est pas un problème, qu’on signera quand l’argent arrivera … car c’est tout le temps le même problème ici » ! Elle nous l’avait bien dit, soupire-t-elle en haussant les épaules ! Pfffff … Qui l’eut cru ?!
De fait, le 5, l’argent étant enfin arrivé, nous filons avec notre chèque de banque chez le notaire et finalisons l’achat avec un vendeur ni étonné, ni fâché. Ouffffff ! Nous en profitons pour virer l’argent que nous devons à l’agence immobilière.
Nous sommes désormais propriétaires d’un deux chambres/salon avec une belle cour intérieure dans le quartier Hassan de Rabat ! Mais quelle histoire !!!
Quelques travaux et c’est bon ?!
Ce qui nous a plu dans cet appartement c’est qu’il avait été refait à neuf « à l’européenne » il y a 5 ans. Il nécessitait donc très peu de travaux, si ce n’est de rafraichissement. Il fallait aussi acheter des meubles car il était vide, exceptés les canapés du salon.

Quand c’est vraiment vide …
- Que tu cherches où t’asseoir parterre
- car t’as même pas une chaise
Nous faisons rapidement la connaissance de notre voisine, la cheffe du syndic, une très gentille mais autoritaire retraitée qui a un avis sur tout. Elle est formelle : ce style européen adopté par l’ancien propriétaire est beaucoup trop tristounet ! Elle remplacerait bien le joli sol en pierres grises par du carrelage blanc et brillant, la peinture mate par une peinture pailletée, les canapés gris et sobres qu’il nous a laissés par des canapés marocains. Et avec un petit portrait du Roi, ce serait parfait (je vois bien qu’elle n’ose pas nous proposer celui de Macron hihi) ! D’ailleurs une partie de l’immeuble se bouscule chez nous dès que nous avons un micro problème, donnant conseils et recommandations ! C’est vraiment amusant hihi.
Nous engageons un peintre. C’est celui de notre voisine, mais on l’a briefé sur les paillettes : c’est NO WAY !! En une grosse semaine, le gars achève son travail. Problème : il veut à tout prix nous faire économiser sur la peinture, alors qu’on lui dit qu’on peut mettre l’argent qu’il faut pour que ce soit bien fait. Je me rends bien compte qu’il ne restera pas assez de peinture colorée pour finir notre chambre, mais il insiste, achève le boulot, se fait payer et s’en va. C’est le soir et cette pièce n’a momentanément plus d’électricité. Quand je me lève le matin, horreur !!! La chambre ressemble à une orchidée : elle est toute mouchetée de gouttelettes colorées. Le peintre qui n’avait pas assez de peinture l’a diluée à fond et le résultat est juste abominable. Misère !!! Le boulot dans le reste de l’appart était déjà moyen et on lui avait fait reprendre pas mal d’endroits, mais là … On va repeindre la chambre nous même car je ne supporte plus de vivre dans les travaux .
Car, en effet, outre le peintre, beaucoup d’artisans se sont succédé chez nous entre mi septembre et fin novembre. Et faire des travaux quand on vit dedans, c’est juste chiant. Le bruit, la poussière, le manque de place et d’intimité … On ne savait déjà plus où se mettre jusqu’à ce que les artisans du faux plafond arrivent. C’étaient les plus déconcertants. Il aurait fallu voir notre tête quand l’un d’entre eux s’est servi de notre paillasson comme tapis de prière dans notre salon ; mais, surtout quand le second, sans nous demander la permission, est parti se laver dans notre douche unique avec MA serviette de bain. Il était 18 heures, le gars avait disparu et je me demandais bien où il pouvait être sachant qu’il n’était pas sorti pas la porte et n’avait pas sauté par la fenêtre : je l’ai appris quand j’ai entendu l’eau couler hihi. Je m’en serais remise s’il m’avait demandé une serviette pour lui et qu’il n’avait pas jeté dans notre douche en belles pierres fragiles un seau plein d’eau sale de peinture blanche (tachant tout au passage), mais là, sur le moment, c’était vraiment trop… Bon, depuis, j’en rigole, je vous rassure.
Voilà, je vous passe le reste des travaux qui étaient tout aussi pittoresques, pour finir ici cet article. Il est vrai que j’aurais pu vous parler des chaises commandées qui arrivent 6 semaines après la date prévue et … à 22H30 un vendredi soir . Ou de l’électroménager Whirlpool Maroc (mais prix français) qui rouille après quelques semaines … Mais ce serait définitivement trop long
- La terrasse avant
- après (Jérôme)
Ce qui compte, c’est que depuis lors nous avons un pied à terre à Rabat. Nous l’avons assez peu occupé, comme je vous le raconterai dans un prochain article, mais nous savons au-moins où laisser nos maigres affaires !

Allez ! Hop ! Un petit feu de cheminée !
A deux pas du théâtre Mohammed V !
Parfait !