50 nuances de Colombie andine

Guatapé, Girardot, San Augustin, Popayan, Silvia, Manizales, Honda, Puerto Nare, San Carlos, Guatapé

 

Retour sur le blog.

 

Une année 2021 qui s’achève, une année 2022 qui commence. Aucune nouvelle ici même depuis le mois de juillet. Je n’avais tout simplement pas envie d’écrire mais plutôt de peindre.

 

Je donnerai de nos nouvelles personnelles plus tard, dans un autre article : avons-nous vendu notre maison colombienne ? Nous sommes nous débarrassés de ces maudits hélicoptères touristiques qui nous pourrissaient l’existence à Guatapé ? Qu’avons nous décidé pour notre futur proche et lointain ? Vous le saurez en suivant les aventures de la petite Valérie et de sa famille en 2022…!

En attendant, je voulais revenir sur un périple d’une grosse dizaine de jours que nous venons d’effectuer dans notre pays d’adoption et qui nous a permis de confirmer plusieurs choses que nous savions déjà sur la Colombie :

  • c’est un pays superbe et très accueillant aux 1000 déclinaisons de vert
  • c’est un pays où le voyage est compliqué et très long si on ne prend pas l’avion en vols internes
  • c’est un pays avec une hôtellerie très en dessous des standards internationaux dans le rapport qualité/prix (que dire de ces insupportables  hôtels jolis en extérieur et miteux à l’intérieur, avec piscine ou jacuzzis, sono à fond, où les jeunes couples colombiens viennent pour faire la fête, se saouler et passer le reste de la nuit à faire scandale dans les chambres non insonorisés … ? Regardez à 2 fois les commentaires sur Booking ou Trip Advisor avant de réserver quelque part, c’est le petit conseil de la maison. En général quand un colombien dit que l’hôtel est nul car on ne peut pas mettre de la musique, c’est exactement celui qu’un européen doit choisir :mrgreen: )
  • c’est un pays doté d’infrastructures routières en état globalement scandaleux dans les montagnes (ie un peu partout hors vallées du Magdalena , du Cauca et sur la côte Caraïbes)
  • mais … c’est un pays qui vaut quand même le détour !

 

Je vous raconte les 11 jours, 1600 bornes, 45 heures de voiture et 20 péages que nous venons de passer dans la Colombie andine …

Dans le détail, nous avons fait ceci : jour 1 Guatapé-Girardot ; jour 2Girardot – San Augustin ; jours 3 et 4 : San Augustin et environs ; jour 5San Augustin – Popayan – Silvia ; jours 6 et 7Silvia et environs ; jour 8Silvia -Pereira ; jour 9–  Pereira – Manizales ; jour 10Manizales – Honda ; jour 11 –  Honda- Puerto Nare, San Rafael, Guatapé (voir les cartes en fin d’article)

 

Dans l’explication, je vous parle d’abord de la partie « Rio Magdalena » même si ça ne suit pas la chronologie et le reste ensuite. Pas de discussions, c’est moi qui commande ici 😀 😆 

 

Le fascinant Rio Magdalena

 

 

Je ne sais pas pourquoi mais les longs fleuves type « amazonien » me fascinent : voir des étendues d’eau marron gigantesques, charriant des tonnes de boue, de débris de végétaux, abritant une faune incroyable et dissimulée me dépayse totalement.

 

 

Regarde ! Y a pas ça en France, non ?!

 

 

Le Rio Magdalena fait partie de ces derniers. C’est le plus long fleuve colombien et il a le bon goût de passer pas très loin de chez nous (genre 5 heures de route – car ici on ne compte pas en kms mais en heures de conduite, vous vous souvenez ?). Je l’adore : il est tout marron et abrite – grâce à Pablo Escobar qui les avait importés d’Afrique pour les mettre dans ses zoos personnels –  des hippopotames.

 

En septembre, nous avions déjà fait une excursion à Puerto Nare, petit bled endormi et charmant, qui côtoie son rivage.

 

 

 

 

Puerto Nare, c’est une petite ville qui fait  partie du département de l’Antioquia, mais qui pourrait être Corse car tout le monde semble y faire la sieste à longueur de temps. Normal, me direz-vous, c’est en climat  chaud. En fait, c’est surtout une région de pétrole, de mines, d’élevages bovins et de pêche. Ce que nous avons adoré, ce sont les chaloupes qui pour 5 000 pesos par personne te conduisent à Sierra le pueblo un peu plus au nord et te permettent de naviguer à bon compte sur le fleuve. Des fois, elles chavirent et les gens se noient. Mais c’est occasionnel.

 

 

 

 

Bref, en septembre, nous étions partis à la chasse aux hippopotames qui sont entrain de détruire tout l’écosystème du fleuve (hélas), mais sommes rentrés bredouilles. Il faut dire que distinguer une bestiole, même grosse, dans une eau opaque, c’est pas forcément évident. Surtout avec des yeux de taupe comme les miens (c’est l’âge ça …!). Pour nous, le clou du séjour avait été de faire traverser  le fleuve à la voiture via une espèce de barge en bois , pompeusement appelée « ferry », mais qui tient plus de la barque que du paquebot (il n’y a pas de pont à cet endroit là, pour rejoindre la rive d’en face). Carlito était juste mort de peur que nous chavirions et nous … aux anges ! L’aventure à bon compte ! 

 

 

 

Bon, tout ça c’était en septembre. J’en parle car nous sommes repassés par Puerto Nare pour rentrer chez nous, lors de notre périple de janvier 2022, sans prendre le temps de refaire ce que nous avions déjà entrepris. Cette fois, nous sommes allés rechercher le Rio Magdalena plus au sud. A Honda, par exemple, ville coloniale charmante et tombée en désuétude, où nous nous sommes arrêtés une nuit sur le retour à Guatapé. Honda, c’est vraiment une ville où j’adore revenir. Il y fait une chaleur à couper au couteau. Et puis, elle a une histoire puisque c’est le dernier endroit navigable du fleuve. Quand les colons le remontaient depuis les rives de l’Atlantique, ils ne pouvaient poursuivre en bateaux au-delà de Honda. Le transport des marchandises vers Bogota se faisait ensuite à dos de mules. Il reste une atmosphère surannée dans ces lieux. Mais c’est aussi une ville de pêcheurs se jetant au péril de leur vie dans des eaux capricieuses pour remonter une pêche abondante. C’est inratable pour qui passe dans le coin.

 

 

 

L’avantage du Rio Magdalena, c’est qu’il traverse la Colombie du sud au nord. On peut donc l’admirer trrrrrrès longtemps. Pour en revenir à notre périple de 2022, nous avons donc parcouru pendant la première journée 400 kms de Guatapé à Girardot (ville brûlante et sans intérêt, mais il fallait bien qu’on se pose pour une nuit), avant de poursuivre le lendemain (jour 2, 400 kms et encore 8h de route) jusqu’à San Augustin qui se trouve presque à la source du fleuve (pas de stop à Neiva et son désert de Tatacoa car nous connaissions déjà (ici). Dans l’absolu ça peut constituer une autre belle étape). En chemin, nous avons croisé des panoramas exceptionnels. 

 

 

 

C’est beau à vous arracher des larmes. Mais ce n’est pas tout. A proximité de San Augustin se trouve la source du fleuve. Impossible de s’y rendre car c’est une longue randonnée à cheval dans un paramo de haute montagne et nous n’étions pas équipés pour. En revanche, on accède facilement à l’endroit le plus étroit du Magedelena (« el estrecho del Magdalena« ), pittoresque endroit qui mérite bien un petit moment d’attention ! 

 

 

 

 

Voilà, c’était mon quart d’heure « Rio Magdalena« . Visitez-le car il le mérite !

 

Retour à la montagne

 

En fait, nous ne sommes pas partis dans l’unique but de saluer le Rio Magdalena, mais de revenir dans le sud colombien où, en 2016, à cause de notre fourgon un peu à l’agonie, nous n’avions pas pu visiter le parc archéologique de San Augustin  ni le marché indigène de Silvia. Reconnaissons aussi, en toute franchise, que l’un de nous (je ne balancerai pas qui) avait décrété avoir vu assez d’indigènes pour le reste de sa vie en Equateur, au Pérou et en Bolivie hihi (faut croire que le trop est l’ennemi du bien, comme dit le dicton :mrgreen: ).

 

Cela dit, arriver à San Augustin en voiture, ça se mérite. 6 heures de routes tortueuses depuis Neiva et jonchées de camions à doubler en prenant tous les risques, c’était  franchement pénible. Tandis que Jérôme pilotait, je hurlais paisiblement de peur  à ses côtés. A la fin du trajet nous étions au bord du divorce, mais arrivés à destination. 

 

 

Un camion citerne à doubler,  parmi des dizaines d’autres

 

San Augustin, c’est la bonne surprise du sud. Une petite ville très animée, embouteillée un max, aux traditions encore bien présentes. C’était l’Epiphanie et tout le petit bled était en fête pour célébrer les rois mages : des décos lumineuses de Noël au superbe marché artisanal tenu par des gens habillés à l’oriental, en passant par les processions sur des ânes et des boeufs …On s’est bien marré :mrgreen: 

 

 

 

Cela dit, l’Epiphanie était célébrée de façon encore plus originale dans une petite ville voisine où la tradition pour « El dia de los negros » consiste à creuser un grand trou dans la terre sur la place principale du pueblo, puis à le remplir d’eau pour faire un max de boue et enfin à rouler tous les habitants du village dedans. De gré ou de force. L’hilarité était à son comble quand j’ai réalisé que nous allions connaître le même sort que les villageois si nous ne nous échappions pas rapidos :mrgreen: 

 

 

Sauve qui peut !!!

 

 

C’était le jour des grandes émotions puisque le matin même nous avions enfin pu visiter le parc archéologique de San Augustin avec ses millénaires et étranges statues issues d’une civilisation dont on ne sait pas grand chose. Ne m’en veuillez donc pas de de ne pas vous donner plus d’explications car elles n’existent pas forcément. 

 

 

Je ne sais pas ce qui m’a le plus bluffé : le caractère énigmatique de ces pierres et tombes ou l’organisation parfaite et totalement inattendue du parc archéologique ? Les deux, en fait. Nous étions quelque part entre l’Ile de Pâques et un parc national  américain bien propre et bien balisé. Je ne m’en suis toujours pas remise hihi 

 

 

 

 

Le summum , c’est l’espèce de petit passeport qu’on te remet à l’entrée et qui, non seulement, te donne des explications sur ce que tu visites, mais en plus te permet d’accéder sans repayer à d’autres sites plus éloignés dans la région. Comme celui du « Doble Yo » :

 

 

Statue à double personnalité et crocodile

 

Ce « Doble yo« , nous l’avons rencontré en allant par une mauvaise piste jusqu’au Salto de Bordones, la plus haute cascade de Colombie (400 mètres de haut) qui mérite vraiment le détour (même s’il faut payer tout un tas de gens pour pouvoir y accéder, business is business)

 

 

Ce que nous ne savions pas alors, c’est que cette chute d’eau est située dans le parc National du Puracé, parc que nous allions traverser en voiture le lendemain pour nous rendre par une fastidieuse piste jusqu’à Popayan. C’est précisément cette dernière que nous n’avions pas voulu emprunter en 2016 en raison de son état minable et de sa dangerosité réelle et tangible à l’époque où l’accord de paix avec les FARC n’avait pas encore été signé. 

 

Je ne sais pas s’il en est toujours de même en 2022, mais tous les véhicules la parcourant étaient systématiquement fouillés par des militaires à son entrée, côté San Augustin. Comme nous n’avions ni armes, ni drogue, nous sommes passés sans problème après un examen assez minutieux. Le ton était malgré tout donné. 

 

 

 

Le pire restait néanmoins à venir en raison du caractère défoncé de la piste et du nombre de camions à doubler dans des conditions rocambolesques, qui tuent véhicules et passagers à petit feu … C’est pas notre ami Eudes, tombé en panne sur cette dernière il y a quelques années avec famille et camping-car, qui nous dira le contraire. 

 

 

A 3600 mètres, sur les hauts plateaux andins du parc Puracé et de son volcan éponyme, on se gelait un peu, mais les typiques plantes du Paramo allaient bien, elles.

 

 

 

De l’autre côté de la cordillère, dans la vallée du Rio Cauca

 

L’autre grand fleuve colombien, c’est le Rio Cauca, un peu le même genre que son homologue le Magdalena, mais situé de l’autre côté des cordillères. Il donne son nom à 2 départements du sud colombien et rime un peu – et malheureusement – avec guerillas et cartels de drogue. Mais, si on est honnête, c’est un peu partout pareil en Colombie, donc pas de panique. Il rime aussi avec « indigènes », puisque de nombreuses ethnies y vivent encore.

 

De ce côté des montagnes, nous avions rendez-vous avec et chez  une famille de voyageurs « sédentarisés » à Silvia depuis plusieurs années et que nous ne connaissions que virtuellement. L’occasion était trop belle de rencontrer Malika et sa charmante famille en vrai !

 

Pour ce faire, passage obligé à Popayan qui fut un jour une ville blanche, mais que les manifestations de juin 2021 ont bien détériorée. Popayan, on connaissait déjà et on en gardait un super souvenir. Déception amère : non seulement les murs étaient tagués horriblement un peu partout mais, curieusement, la ville était totalement déserte le samedi après-midi 8 janvier. A tel point que j’ai pensé qu’il devait y avoir un couvre-feu en pleine journée…. Bref, hormis des centaines de pigeons et un lama, nous n’avons croisé que quelques rares êtres humains. C’était presque lugubre.

 

 

Vous parlez espagnol ??!!

2 rigolos franceses égarés au milieu d’une ville fantôme

 

A Silvia, aux alentours de 2 600 mètres d’altitude, l’ambiance était aussi fraîche et humide à l’extérieur, que chaleureuse et réconfortante à l’intérieur. Je crois que ça fait 5 bonnes années que nous n’avions pas eu aussi froid… En effet, la pluie qui ne nous lâche plus depuis 18 mois a fini par nous rattraper ici aussi et ne plus nous lâcher. Mais nous étions équipés comme à Guatapé, qui se situe à 1900 mètres. Pas du tout pareil en températures hihi

Heureusement, le merveilleux accueil de Malika, Hanouar et Maya, leurs délicieux repas et leur bonne humeur ont remis du soleil dans des montagnes hélas enfoncées dans le brouillard la plupart du temps …

 

 

Qu’importe la météo, nous avons bien profité de nos amis et du marché indigène qui se tient tous les mardis. Une occasion de revoir des « vrais andins », en l’occurrence des Misaks  qui me rappellent fort les cañaris d’Equateur.

 

 

Des femmes Misak

Une très sympathique jeune fille du Putumayo me fait un grand sourire, contrairement aux Misak qui ne veulent pas être photographiés : son Facebook est Deicy Mojomboy et elle explique comment elle vient en aide aux enfants de son département

 

Le froid nous anéantissant, nous avons repris la route en direction de la vallée du Cauca, cette immense plaine de cannes à sucre, en climat chaud. Pas de stop à Cali car rien ne nous y attirait. Une route longue et droite, à double voie … des trains de cannes à sucre, ces camions chargés à 5, 6 ou 7 remorques à doubler en prenant, hélas, trop de risques une fois encore.

 

 

 

 

Puis une nuit dans la très très animée Pereira, avant de rejoindre Manizales la montagnarde. Une longue route au total, mais avec des voies de circulation en bon état. Manizales, nous avions tous envie d’y retourner. Non pas car c’est une belle ville, mais car ses environs (les Nevados del Ruiz) et ses thermes sont superbes. La météo étant pourrie, nous avons renoncé à entrevoir le volcan, mais les petits thermes de Tierra Viva où nous étions quasiment seuls en début d’après-midi nous ont bien réconfortés. Certes, ils sont beaucoup moins beaux que ceux de Santa Rosa de Cabal ou de San Vincente à proximité, mais aussi beaucoup moins chers et peuplés. A vous de voir !

 

 

 

Paysages du Risaralda

 

Retour vers le Tolima et l’Antioquia

 

Avec tout ça, nous avions presque fini notre périple. Il restait une alternative : rejoindre directement Medellin depuis Manizales ou passer par Honda dans le Tolima, puis une piste entre Puerto Nare, San Carlos et Guatapé. Le plus facile était bien sûr de foncer vers Medellin, mais il y a des travaux qui bloquent le trafic pendant des heures depuis des années à hauteur de La Pintada et ça nous gonflait d’attendre.

 

Direction Honda, donc. Depuis Manizales ce n’est pas très loin (180 kms mas o menos), mais il faut gravir par une route escarpée un col à 3700 mètres d’altitude. Le climat y était superbe et glacial, comme le montrent les photos suivantes :mrgreen: 

 

 

 

 

Je ne reviendrai pas sur Honda et Puerto Nare dont j’ai parlé en début d’article. Nous y avons retrouvé des températures tièdes et bien agréables, ce qui nous a fait le plus grand bien !

 

 

 

La vraie folie, pour revenir à Guatapé a été de ne pas emprunter la « autopista Medellin / Bogota« . Cette route, qui relie quand même les 2 plus grandes villes du pays est détestable. Son état est lamentable, c’est une route de montagne, elle surchargée de circulation de camions et de bus qui prennent tous les risques et … il doit bien y mourir 4 ou 5 personnes par semaine en moyenne sur une portion de 130 kms. Entre Noël et le Jour de l’An, un bus est par exemple tombé dans un ravin, faisant 7 morts et 25 blessés graves. Mais, ce n’est que du très habituel, hélas, 1000 fois hélas. Donc, pour ne pas rentrer par cette « trocha« , nous avons choisi l’option 2, c’est à dire la piste qui va de Puerto Triunfo à Puerto Nare et Sierra, puis qui remonte dans les montagnes en direction  de San Rafael, avant d’aboutir sur une route menant à Guatapé

 

C’est une piste qui a été réhabilitée depuis peu car, il n’y a pas si longtemps, ces montagnes étaient encore aux mains des guerillas. Mais comme elle passe dans des endroits superbes, nous souhaitions l’emprunter pour la connaître. Ce que nous avons fait.

 

 

Et … on en a eu pour notre argent hihi … Pinaise : 5 heures pour faire 100 bornes de piste qui débouche sur une route anciennement goudronnée remplie de trous profonds (gouffres ?) …

 

Sur ma route …

 

 

J’ai cru qu’on ne rentrerait jamais à la maison. Même les troupeaux de vaches conduits par les gauchos nous dépassaient en vitesse … Du coup, on a eu le temps d’admirer les cultures de cacao hihi 

 

 

C’était, en effet, très beau. Mais quel périple !

 

 

Et c’est ainsi que nous avons parcouru 1600 bornes de Colombie andine en 11 jours, revenus crevés à la maison, mais heureux de l’aventure ! Vraiment, c’était à faire !

 

Quelques adresses sympas : 

 

Pour une fois, nous avons trouvé des hôtels corrects. Je vous laisse donc mes adresses !

 

Girardot : un air Bnb très moyen mais avec une relation qualité/prix correcte

 

 San Augustin : hôtel Kasama : c’est un hôtel tout neuf au sommet d’un pittoresque mirador, tenu par des colombiens très sympas et très bien organisés. Sûrement l’un des meilleurs qu’on ait fait en Colombie

 

Silvia : Finca La Bonanza, chez Kika : c’est la maison d’hôtes de nos amis. On y a très bien dormi et leurs repas et petits dej (en supplément) sont délicieux

Pereira : Abadia Plaza : un hôtel de plein centre ville de bonne qualité, avec des vrais matelas et oreillers confortables, un bon petit déj, pas de bruit dans les chambres donnant sur cour, un sauna et un hammam en accès gratuit

Manizales : le génial hôtel Estelar Recinto del pensamiento à la sortie de la ville. Il vaut la peine rien que pour son parc et sa balade en télésièges privés. Les chambres sont confortables et le petit déj copieux

Honda : le Waka hôtel rural. On l’aime bien pour son cadre et les balades en campagne qu’on peut faire depuis l’hôtel. Belle piscine. Chambres correctes. mais bruit de la route

 

 

Et le détail du parcours :

 

 Ps – Les temps de parcours indiqués par Google Mapp ne sont pas du tout les bons ! Il faut, en moyenne, rajouter 30 % de plus 

 

 

 

 

 

4 pensées sur “50 nuances de Colombie andine

  • 3 février 2022 à 11 h 18 min
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    Bonjour,

    Chouette, des nouvelles, ça me manquait ! Merci pour tous vos articles complets et les détails de vos voyages. C’est toujours intéressant, (et marrant en plus !) On envisage un long voyage en Amérique du Sud en 2023 en camping-car, Colombie incluse… j’avoue que l’état des routes me donne sueurs froides mais on verra bien !

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    • 3 février 2022 à 18 h 08 min
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      Merci à vous de nous suivre ! En prenant le temps, il n’y aura pas de souci, ne vous inquiétez pas !

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  • 17 février 2022 à 15 h 56 min
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    Bonjour Valérie

    J’ai bien aimé le ton de l’article les infos et les belles photos.
    Merci pour les conseils d’hier.
    Je mets ci-dessous l’adresse de notre blog.
    Bon vent au Mexique !

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    • 18 février 2022 à 17 h 04 min
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      Super ! Merci beaucoup et bon voyage !

      Répondre

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