Le Mexique, la cote Pacifique et nous : 5 jours au Paradis ou presque …

Playa Ventura, Laguna de Chacahua, Puerto Escondido, El Mazunte, Puerto Angel

 

 

Sur Terre, il existe deux types de personnes :

– l’humanité entière pour qui les vacances de rêve sont synonymes de mer turquoise, de sable fin, de transats, de farniente ou de surf, de fruits de mer à déguster, de cocktails à siroter au coucher du soleil…

– et puis, nous … Oui, nous ! Pour qui plage ne rime avec qu’avec ennui profond, chaleur et moustiques…

 

Autant vous dire que la chance pour que nous passions par la côte Pacifique lors de ce séjour était particulièrement mince, subjugués que nous étions par le Mexique de l’intérieur. Et puis … Nous rappelant que pour le reste du monde, ce dernier est avant tout synonyme de plages paradisiaques, nous nous sommes dit que nous ne voulions pas passer à côté de quelque chose potentiellement énormissime ! Le hasard faisant bien les choses, nous étions en plus à proximité immédiate de la côte : à peine 7 heures de route ! Une paille à l’échelle de l’Univers. C’était donc parti !

 

 

Des banlieues d’Acapulco aux plages sauvages du Guerrero

 

 

Quand nous nous réveillons ce matin-là sur le parking d’un resto au sud de Cuernavaca, nous sommes bien décidés à rejoindre Acapulco le plus rapidement possible. Tout s’y prête : il fait un temps magnifique, nous avons bien dormi et une belle autoroute s’offre à nous. Nous nous y engageons donc confiants. Un demi plein de diesel seulement, mais nous sommes persuadés que nous en trouverons plus loin.

 

Pour une fois l’autoroute est une vraie autoroute ! Comme en connaît en France. Je ne vous fais pas de dessin : bitume impeccable, 2×2 voies de circulation, viaducs, prix des péages adaptés. Les paysages de montagne que nous parcourons sont superbes. Tout va pour le mieux d’autant plus que , cette fois-ci et contrairement au Durango,  où j’avais presque dû me prostituer pour payer le péage final, nous avons une grosse provision de billets pour pourvoir à cette fin. C’était sans compter sur …

 

 

… Le sketch du diesel

 

 

Absorbés à observer les montagnes et les forêts, nous nous rendons progressivement compte que 1) notre demi plein de diesel fond comme neige, 2) qu’il n’y a ni station-service, ni sorties possibles vers des villages, faute pour eux d’exister.

 

 

 

 

80 bornes, 100 bornes, 150 bornes, 190 bornes … Toujours rien et nous sommes presque à sec ! Aucun panneau, aucune indication ! Même en Islande, ils mettent des panneaux pour te prévenir que la prochaine station sera dans 256 kms de piste. Mais pas au Mexique ! Au Mexique, tu paies la peau des fesses ton autoroute, mais on se garderait bien d’y mettre des stations ou, au pire, de préciser qu’on n’en trouvera pas. Bref, au bout de tous ces kms, nous nous ruons sur l’unique sortie rencontrée depuis Cuernavaca-sud, roulons encore 10 bornes, pour mettre la main sur la seule station de la région. Qui ne vend pas de diesel. La blague ! Sympa, le pompiste nous apprend qu’il nous faudra refaire 60 kms en direction du nord pour en trouver. Dans le CC, c’est la consternation !

 

Nous voyant au bout de notre vie, le petit malin ajoute qu’en revanche, en direction du sud ,donc la nôtre, il y en a une à 12 bornes.

 

Une prière à la Défunte Correa plus tard, et nous arrivons enfin à ladite station-service, derrière une longue file de camions et de bus attendant pour faire le plein. Les minutes s’écoulant et les véhicules ne bougeant pas, je m’en vais jeter un œil. Et là, c’est le best of du jour ! Les pompes sont bloquées parce qu’après avoir fait le plein, les chauffeurs des premiers camions sont partis déjeuner, laissant là leurs véhicules. Les pompistes sont formels : dans cette station c’est absolument normal. Il suffit juste d’attendre qu’ils reviennent déplacer leurs engins. Personne ne klaxonnant ou ne s’impatientant, à part nous, je me mets juste à espérer que leur repas ne s’accompagnera pas d’une sieste !

 

 

 

 

Le ventre plein, pour le CC comme pour nous, nous finissons pas rejoindre les banlieues d’Acapulco. Acapulco que nous nous bornons à contourner car rien ne semble y être fait pour les camping-caristes. Il est déjà 15H et nous roulons depuis 9 heures du matin sous une grosse chaleur. Nous empruntons la route 200, pensant aller passer la nuit dans le hameau de Playa Ventura en bord de mer. Mais, c’était sans compter sur …

 

 

.. le sketch des « topes »

 

 

Alors, le « tope », encore appelé « reductor de velocidad » par l’administration de la voirie ou « grosse saloperie » par les automobilistes (en encore je reste polie) est le fléau du Mexique. Le truc qui pourrit le quotidien de millions de personnes, dont le tien. Le truc qui défonce des millions de véhicules, dont le tien. Le « tope », c’est au choix, une large bande de goudron surélevée, une mince et traîtresse boursouflure, une presque marche d’escalier, un petit boudin fracassé, un tremplin suivi d’un trou, des demies-boules de pétanque alignées pour former un petit obstacle. Le tout est peint en jaune ou pas. Visible ou non. Dans tous les cas, ils t’obligent vraiment à t’arrêter. Aaaaarf !!! Mais comment un pays avec des autoroutes aussi chères et des milliards de « topes » sur le reste de son réseau routier peut-il se développer économiquement ?!

 

Quand nous quittons l’autoroute, crevés, il nous reste 120 bornes à faire avant la nuit qui arrive à grand pas. Les paysages ont changé. S’il est absolument impossible d’apercevoir le Pacifique que nous pressentons pas loin, nous croisons en revanche de magnifiques champs de papayers ou de cocotiers.  Pourtant, en dépit de la beauté du paysage, la tension monte dans le CC : nous n’en finissons pas de ne pas avancer. Chaque hameau ou village -et ils sont nombreux – est parsemé de « topes ». Parfois 8 d’affilée sur 500 mètres. Et à chaque « tope », tout le CC et ses habitants sont secoués comme des pruniers. On va finir par tout casser ! L’horreur ! Il nous faudra 3 heures pour parcourir les 120 kms de route parfaitement rectiligne … Et tout ça pour aller voir des plages ! Nous commençons à regretter un peu notre choix inhabituel !!!

 

 

Beau

 

 

Heureusement, quand nous arrivons à Playa Ventura il fait encore un peu jour. Carlito enfile son maillot en fonce en direction d’une superbe plage. Avant de déchanter. Les vagues qui déferlent en face de nous font au-moins 1.50 de haut et les courants paraissent forts. La désillusion est d’autant plus cruelle que l’eau doit être au moins à 32 degrés. Mais, il est hors de question de s’y baigner surtout à la nuit tombante. On avisera le lendemain.

 

 

 

 

Ce que nous faisons. Trouvant sur la plage un endroit où les courants semblent plus calmes, nous barbotons un moment au bord du rivage, toujours pas convaincus de la possibilité de nous lancer dans les vagues sans planche de surf.

 

 

Bonne nouvelle, nous ne sommes pas solubles dans l eau !

 

 

Le top n°1 du séjour : la magnifique lagune de Chacahua

 

 

Il est encore tôt ce matin-là, mais Jérôme est formel: on va s’ennuyer comme des rats crevés et périr de chaleur si on reste en plein soleil sur une plage où, en plus, on ne peut pas vraiment se baigner. Fourrant femme et enfant dans le véhicule, il donne donc l’ordre du départ. Notre but du jour : arriver à la lagune de Chacahua à 200 bornes de là. Autant dire, une journée de route encore, vu le nombre de « topes » nous attendant. Mais c’était sans compter sur …

 

 

… Le sketch des routes « privatisées pour la bonne cause » !

 

 

La chaleur nous tombe dessus dans le véhicule. La route s’étire entre lagunes et prés consacrés à l’élevage bovin. Nous avons tout le temps d’apprécier le beau paysage et ce, d’autant plus que de nouveaux obstacles viennent jalonner la route 200. Comme il n’y a pas de raison que l’argent des autoroutes ne revienne qu’aux États, aux autoroutiers ou aux petits barons locaux, les habitants entendent aussi profiter de la manne routière. Plusieurs fois en 200 kms des troncs d’arbre barrent la route, des cordes sont tirées en travers de celle-ci, pour empêcher le passage des voitures et pour récolter des sous. Qui, pour les vieux de la police, qui pour aller manifester à Oaxaca, qui pour les écoles… Mais rien, en revanche, pour les milliers de chiens dénutris qui errent dans le pays y qui nous crèvent le coeur. A chaque fois nous nous acquittons donc de quelques pesos et perdons encore un peu plus de temps.

 

 

 

 

Et c’est comme ça que de fils en aiguilles nous arrivons aux bords de la lagune de Chacahua en milieu d’après-midi. Nous y accédons par Zapotalito pour éviter la longue piste de l’autre entrée possible.

 

 

 

 

Nous sommes en basse saison et les lancheros affluent pour nous proposer un circuit en bateau. Nous faisons affaire avec Alfredo, un gars sympa et compétent pour un tour privé de plus de 2 heures à la nuit tombante (je le recommande, il est vraiment bien. Voici son Whatsapp : +52 954 158 95 74). Beaucoup d’autres choix sont possibles, dont un tour de 4 ou 5 heures incluant un séjour à la plage. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse, vous l’avez compris.

 

Ce qui nous intéresse, c’est de nous balader sur une magnifique lagune bordée de milliers de palétuviers où nichent environ 270 espèces d’oiseaux.

 

 

 

 

Nous traversons de petits « tunnels » de mangrove.

 

 

 

Contemplons les nuages se mirant dans la lagune.

 

 

 

 

L’ambiance « seuls au monde » est vraiment magique. Mais j’imagine que cela doit beaucoup dépendre de la saison où l’on fait le tour de lancha. Avec 50 autres à côté, ça doit tout de suite être moins poétique. Disons qu’un soir de semaine en novembre, tout était parfait.

 

 

 

 

Le soir étant propice à l’observation des oiseaux qui reviennent passer leur nuit dans l’un des petites îles de la lagune, nous nous approchons de l’une d’elles pour observer des cigognes, des pélicans, des frégates, des cormorans, toutes sortes de hérons, des canards sauvages… En fait des milliers d’oiseaux dont je ne connais pas forcément le nom hihi.

 

 

Ile hotel

 

 

 

La nuit tombe et le coucher de soleil cède rapidement la place à l’obscurité. Nous attendons la nuit pour vivre une autre expérience que nous n’avons jamais faite : nager dans de l’eau contenant du plancton luminescent. Aucune photo ne permettant d’en rendre compte, imaginez simplement nager la nuit, dans une eau par définition obscure, mais qui s’allume autour de vous chaque fois que vous faites un mouvement. C’est le contact avec le plancton qui déclenche sa phosphorescence. Plus vous brassez de l’eau, plus la lumière devient forte. Autant dire que nous adorons. Le lanchero, sympa, ne nous donne pas de limite de temps pour en profiter et, sans abuser, nous nous baignons longuement pour admirer ce phénomène totalement magique. Sans hésitation je recommande ce tour à la nuit tombée !

 

 

 

 

Cette nuit là, nous dormons sur le minuscule port de la coopérative des lancheros, au milieu d’une sympathique petite foraine et de ses habitants.

 

Au matin, nous poursuivons en CC le tour de la lagune pour nous rendre à quelques kms sur la mer, au niveau du phare du coin.Histoire de profiter un peu d’une plage. Mais c’était sans compter sur …

 

 

… Le sketch de la chaleur et du frigo vide

 

Alors, en novembre, sur la côte Pacifique au niveau de Puerto Escondido, il fait chaud. Environ 35 degrés à l’ombre. Tout camping-cariste normal parcourant n’importe quelle côte du monde entier, remplit son frigo de bières et de délicieuses victuailles à faire griller sur un feu de plage. Un poisson, une côtelette. Miam ! Il cherche ensuite un petit coin avec de l’ombre, y installe chaises et table, serviettes de bain, barbecue, hamacs. Les enfants se roulent dans les vagues et les parents glandouilles tranquilles. Tous ! Sauf nous bien sûr ! Pour une fois, nous avons trouvé le coin d’ombre qui va bien, mais, comme tous les jours du reste de l’année, notre frigo est désespérément vide. Le rituel est parfaitement rôdé : 2 fois par jour aux heures des repas, l’un de nous passe devant lui, l’ouvre et, feignant la surprise, la colère ou l’embarras, annonce aux 2 autres qu’il n’y a rien à manger. Même plus d’eau potable à boire ! Le reste de la troupe crie donc au scandale alors que personne n’a fait de « vraies » courses depuis au-moins 365 jours et annonce un plan d’urgence consistant au choix à trouver un resto ou un marchand de fruits et légumes (parce qu’en plus, on est difficile sur la qualité des aliments hihi). Adieu donc farniente sous les cocotiers !!!

 

 

 

Notre frigo, 365 jours par an. Et encore, il restait qq bieres le jour de la photo

 

 

Ce jour là, nous atterrissons donc dans un resto de plage conseillé sur Ioverlander, « El Tecate de Luz ». L’endroit est sympa et nous permet de nous baigner à nos risques et périls dans les fortes vagues et courants du Pacifique. Survivant à la noyade, nous déjeunons sur place de médiocres assiettes de poissons vendues à prix « spécial gringos » (c’est simple, le menu n’a pas de prix ce qui permet de les ajuster à la tête du client) que nous partageons avec les chiens sauvages faméliques qui nous regardent de leurs grands yeux malheureux. Dans un minuscule bassin très sale, une tortue marine est retenue prisonnière. C’est Carlito qui me fera remarquer plus tard que le but est sûrement de la manger. Mais, la pratique étant trop éloignée de notre culture, je ne percute alors pas sur ce « détail », me contenant de déplorer l’insalubrité du bassin. L’endroit ne nous plaisant pas, nous en repartons. Je ne le conseillerais pas.

 

 

 

 

Le top n°2 du séjour : la libération de tortues sur la plage à Puerto Escondido

 

En route pour Puerto Escondido !

 

Petite déception à notre arrivée : si un jour le puerto a été escondido, c’est-à-dire caché, il ne l’est plus du tout puisqu’il s’agit d’une ville de 45 000 habitants.

 

Nous élisons domicile dans une rue à proximité des plages de Manzanillo et Angelito. Elles sont bondées en cette fin d’après-midi, mais nous prenons plaisir à y nager car, pour une fois, la minuscule baie abritée est protégée des vagues. L’eau est toujours aussi chaude. C’est un délice.

 

 

 

 

Le lendemain, nous changeons de lieu et partons bivouaquer sur une plage plus loin, sur la playa Bacocho. Encore une immense plage sauvage, sans personne, martelée par les rouleaux des vagues. Nous nous y baignons avec précaution.

 

 

Quand tu sens que tu vas boire la tasse

Et qu il vaut mieux rester sur le sable !

 

 

Cette dernière présente la spécificité de faire partie d’un programme de plages préservées pour permettre la nidification de 7 espèces de tortues marines. Une association s’en occupe et procède à des lâchés de bébés tortues tous les soirs à 17H. Il est possible d’y participer moyennant 100 pesos par personne, enfant inclus.

 

Bien que je me méfie des effets de l’intervention humaine sur la vie sauvage, nous décidons quand même de nous joindre au groupe. Je me dis que, de toute façon, c’est en s’émerveillant que l’on apprend le mieux et que Carlito en retirera toujours quelque chose quant à la nécessité de protéger la nature.

 

 

Les nids ou sont ñis a l abri les oeufs

 

 

Tout est très bien organisé. Nous apprenons plein de choses sur les moeurs des tortues, capables au bout de 15 à 20 ans de retrouver leur plage natale, pour venir y nicher à leur tour. Et puis, chacun avec un bébé tortue dans une coquita de noix de coco, nous nous approchons de l’océan pour les laisser filer dans celui-ci. Le spectacle est très émouvant. Certaines, comme la Bip-bip de Jérôme, fonce à l’eau, bravant des énormes vagues. D’autres, plus endormies, comme la Charly ou la Caroline de Carlito et moi-même, n’y vont qu’à reculon.

 

 

 

 

Tous les oiseaux du coin ont RV là, piquant sur les moins téméraires afin de les transformer en repas. La scène est à la fois triste d’un point de vue humain, mais tout à fait normal pour l’écosystème.

 

 

 

Il fait désormais nuit. Les petites tortues qui n’ont pas été dévorées par les oiseaux vont maintenant nager sans s’arrêter pendant 5 à 10 kms non-stop, pour aller se mettre plus à l’abri. Elles ont une réserve d’énergie leur permettant d’accomplir ce prodige, avant de pouvoir se reposer. Si les prédateurs marins leur en laisse la possibilité.

 

 

 

 

Ce fut une chouette soirée. Suivie d’un chouette lever de soleil. Mais, comme les tortues, nous filons encore un peu plus loin, incapable de prendre du bon temps sur une plage et trouvant Puerto Escondido un peu moche.

 

 

 

 

Dernière étape : del Mazunte à Puerto Angel

 

Le sketch des moustiques et du sable

 

Jérôme commence à s’impatienter en bord d’océan. Il fait 37 degrés dehors et autant dans le véhicule. Dormir devient difficile. Et ce ne sont pas les moustiques qui aident à fermer l’oeil. Or, figurez-vous que je vis avec un maniaque du moustique. Un homme capable de veiller une nuit entière pour exterminer le moindre objet volant identifié comme tel. Procédant méthodiquement avec sa torche à faisceau dirigé « anti-moustiques », il cogne à tout va pour leur faire la peau. Autant dire que nos nuits brûlantes sont agitées. Voire pleines d’insomnies. Mais le résultat est là : 20 bestioles pulvérisées par nuit !!!

 

A quoi s’ajoute le problème du sable. Rapporté de la plage, il commence à s’accumuler partout. Parterre, dans la douche, sur les coussins. Et puis, progressivement, on en découvre dans le lit, les tiroirs, le pain … Seul le frigo est à l’abri puisque nous ne l’ouvrons jamais hihi !

 

C’en est trop pour père et fils. Ce sera notre dernier jour de plage !

 

Sur la route nous faisons une halte à El Mazunte, charmant petit village aux toits en palmes. Nos amis Alix et Julien (que nous ratons malheureusement de peu), nous en ont dit le plus grand bien. Et je comprends qu’ils en soient tombés amoureux. L’architecture est très harmonieuse, l’accent est mis sur la préservation de l’environnement et des tortues. Un petit marché hippie-chic nous permet de nous approvisionner en produits naturels. La plage est belle et sans vagues démesurées… Nous y flânons avec plaisir et n’en repartons qu’en raison du festival de jazz qui remplit le village de monde.

 

 

Ne cherchez pas, c est pas nous dans l eau hihi

 

 

Nous passerons notre dernier après-midi à Puerto Angel, un mignon pueblo pourvu d’une jolie baie bien protégée des vagues. On peut y faire des tours en lanchas pour aller admirer tortues et dauphins.

 

 

Pas mal non plus la baie de Puerto Angel

 

Le cadre est vraiment joli.

 

 

C’est aussi un village de pêcheurs.

 

 

 

 

Nous aurions pu longuement profiter de la douceur de l’eau pour nous baigner, mais c’était sans compter sur …

 

 

 

 

… Le sketch de la méduse !

 

 

Alors que nous nous baignons sur la petite plage, observant les jolis poissons qui dansent dans les flots, Jérôme et Carlito m’annoncent avoir été piqués par un « truc » sur le ventre ou les bras. Des mexicains nous crient alors de nous méfier car il s’agit d’une grosse méduse ! Piqués par une méduse ! Il ne manquait plus que ça! La messe est dite. Un retour à la montagne dans les prochaines heures s’impose !

 

 

 

 

Et c’est comme cela que s’est achevé notre séjour sur la côte Pacifique, résumé ainsi par Carlito : « un peu d’enfer au Paradis » ! Mais qui, j’en suis sûre aurait été paradisiaque pour n’importe qui d’autre que nous, emplâtres de la plage !

Une pensée sur “Le Mexique, la cote Pacifique et nous : 5 jours au Paradis ou presque …

  • 24 novembre 2019 à 15 h 25 min
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    Excellent!!!! Paysages magnifiques et beaucoup d’humour pour raconter c’est super

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