Le Canada tel qu’on le fantasme : un petit tour au Québec !

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C’est en quittant Montreal que nous entrons de plain-pied dans le Québec ! En route pour Lévi où se tient le rassemblement de voyageurs, puis pour la ville de Québec et sa région. Quelques surprises bonnes et moins bonnes nous y attendent !

 

Notre parcours de la semaine

 

 

Prendre connaissance de la faune endémique !

 

 

En route vers Lévi, nous longeons la rive sud du Saint-Laurent et faisons une halte de 2 jours à Drummondville. C’est une petite cité charmante où les églises et quelques maisons ont leur toits en tôles argentées.

 

 

Il y a aussi de nombreuses balades à faire au bord de la rivière Saint-François.

 

 

 

C’est au hasard de l’une d’elles, dans une petite forêt, que nous faisons connaissance avec la célèbre faune canadienne ! Ours noirs, caribous, castors, oiseaux endémiques ?! Non, pas vraiment. S’il s’agit bien d’animaux avec des ailes, ceux dont je vous parle sont tout petits et ont l’ignoble habitude de piquer ou, pire, de faire BZZzzzz la nuit dans les oreilles ! En ce qui nous concerne, pas le temps de réaliser que nous sommes engloutis par un essaim de moustiques, que nous sommes déjà piqués de la tête au pied ! Ouh merde ! Faudra se méfier des forêts et des bords de rivière !

 

Avant le « drame » hihi

 

Par prudence, nous passons 2 nuits sur un bon parking bien goudronné, histoire de ne pas finir au service des « grands dévorés » de l’hôpital le plus proche (non, le parking n’était pas celui d’un Walmart, c’était celui d’un parc, ne faites pas vos mauvaises langues !)

 

Rencontrer des centaines de voyageurs !

 

 

Le 24 juin, nous avons rendez-vous avec plein de voyageurs francophones. C’est le WE du grand rassemblement !

 

Non, ce n’est pas un camp de manouches !

 

L’occasion pour nous de rencontrer Rémy Turgeon, l’organisateur, que nous ne connaissons que via Facebook, mais aussi de retrouver des français.

 

Nous ne sommes pas déçus. Pendant 3 jours, nous partageons d’excellents moments avec tous ceux qui arrivent de France pour leur voyage au long cours en Amérique du Nord, ceux qui le bouclent et rentrent et ceux qui habitent au Québec !

 

 

 

Carlito aussi est à la fête, entouré par de nombreux copains et copines.

 

 

 

 

Seule ombre au tableau – c’est le cas de le dire – nous nous réveillons le dimanche sous l’épaisse fumée des incendies qui font alors rage quelques centaines de kilomètres plus au nord. C’est à la fois triste et impressionnant.

 

 

 

 

Visiter la ville de Québec et en prendre plein les yeux !

 

Le lundi matin, nous quittons Lévi pour la célèbre ville de Québec, seule ville fortifiée du continent (au nord de Mexico), fondée en 1608 par l’explorateur français Samuel de Champlain.

 

C’est en convoi que nous y arrivons, puisque nous sommes 5 véhicules de français à stationner sur un petit parking en entrée de ville.

 

Il fait un temps de Toussaint française : pluie et froid.

 

 

 

Vers 14 heures, nous nous décidons malgré tout à braver les intempéries pour aller faire un « petit » tour dans la plus européenne des villes américaines.

 

Nous longeons le Saint-Laurent et nous lançons à l’assaut de 400 marches pour monter jusqu’aux plaines d’Abraham.

 

 

 

Piste noire

 

 

De là, nous redescendons en direction de la vieille ville.

 

 

C’est beau, mais humide hihi.

 

 

On mangerait bien un goûter, mais à l’unanimité du groupe, c’est un peu cher (je sais, je sais, on s’accroche ^^) !

 

 

 

La boutique de Noël nous faisant de l’oeil, nous y entrons volontiers, avant de « souper » tous ensemble dans un resto.

 

 

C’est un peu Noël avant l’heure

 

 

Comme il se fait tard, et que nous n’étions initialement sortis que pour une courte balade, nous choisissons de rentrer.

 

 

Le retour au coucher du soleil  se fait par l’adorable quartier du Petit-Champlain, depuis l’escalier « Casse-cou ».

 

 

C’est la partie la plus ancienne de la ville où les artisans français bâtirent leurs maisons dès les années 1660.

 

 

Il est tard et les lumières qui s’allument rendent l’ambiance assez magique.

 

 

 

Quand nous regagnons enfin les véhicules, nous avons 10 bornes dans les pattes… Les petits ont suivi avec brio, très mignons et sympas. Ils ont eu du courage car perso, j’ai les pieds en feu !

 

Le lendemain, le temps est toujours aussi gai : il pleut encore plus….

 

Tant pis ! On retourne voir ce qu’on n’a pas encore parcouru ! Après tout, c’est une ville classée au patrimoine mondial par l’UNESCO.

 

De fait, c’est un superbe joyau blotti dans ses remparts.

 

 

Arrivés devant le séminaire, en haut des remparts, la vue sur le fleuve et le vieux port est … bouchée par une usine !

 

 

C’est pas grave, on continue !

 

 

La basilique étant en travaux et donc fermée, nous faisons un tour dans la cour de  l’Université  à ses pieds.

 

 

Retour vers le célèbre château-hôtel de Fontenac.

 

 

 

C’est l’hôtel le plus photographié au monde. Avec ses toits en cuivre vert, c’est le symbole de la ville. Il s’agit en fait d’un hôtel de luxe de 611 chambres dont la construction fut entreprise par la Canadian Pacific Railway à partir de 1883 et qui s’acheva en … 1993 !

 

Photos Sébastien et Delphine

 

A ses pieds, nous flânons un long moment sur la terrasse Dufferin, une longue promenade en bois typique de la Belle époque, avec ses 5 élégants kiosques en fer forgé. C’est magnifique.

 

 

La journée s’achève, hélas ! Et le ciel est toujours à l’orage. Ce sera cette image tourmentée que nous emporterons de cette ville absolument magnifique.

 

Dommage on n’aura pas pu faire de luge sur la terrasse

 

 

Révisons les classiques : les chutes de Montmorency et l’île d’Orléans

 

Le lendemain, puisque nous sommes à proximité, nous jetons notre dévolu sur les chutes de Montmorency, avec nos nouveaux amis Vincent et Stéphanie et leurs 2 mignons enfants Charlotte et Gabin. Nous avions zappé les chutes du Niagara quelques jours plus tôt, on se sent obligés d’aller visiter celles-ci hihi.

 

 

Plus hautes que ses célèbres homologues de l’Ontario, elles restent néanmoins de taille assez modeste en largeur. J’imagine que c’est plus impressionnant en hiver quand elles sont gelées.

 

 

Juste en face des chutes, un pont nous conduit à la paisible île d’Orléans. Compliqué d’en profiter car il fait encore très mauvais.

 

 

 

 

Nous stoppons néanmoins dans une jolie cidrerie artisanale (une parmi tant d’autres). Une charmante vendeuse nous fait déguster les différents crus et nous décidons d’acheter des bouteilles.

 

 

Il ne manquait plus que du fromage québécois  qui fait « skouik ! skouik ! » sous la dent :

 

 

 

C’est au moment de payer qu’une curiosité locale retient notre attention : le prix n’est pas net, il faut rajouter un bon pourboire pour la vendeuse. On hésite à rire, imaginant une cave française faisant déguster son vin pour le vendre et ajoutant au final 15 ou 20 % sur la note pour « le service » ; mais c’est pas rigolo, en fait. C’est pas grave, on achète quand même et repartons bien amusés.

 

Photo Stéphanie

 

Plus loin, une jolie église nous fait de l’oeil. Si nous souhaitons la visiter, il faudra s’acquitter de 5 dollars de parking et encore de 5 dollars par personne pour y pénétrer (ouf ! elle est fermée !) et encore de 5 dollars par personne pour faire 2 pas dans son jardin. Si tu calcules bien, ça ferait 35 dollars pour 3 et 40 pour nos amis qui ont 2 enfants de plus de 3 ans. Le tout pour passer 10 minutes ! Nous passons notre tour. Mais comment les canadiens peuvent-ils supporter et accepter de payer  pour tout et n’importe quoi tout le temps ?! Honnêtement, je les trouve sympas de mettre la main au porte-monnaie à chaque instant et surtout quand, dans n’importe quel autre pays du continent, ce serait gratuit ou sur donation libre. J’imagine que ça doit être le peuple le plus riche du monde ? Où le plus civique ?

 

 

Et sinon, t’as pensé à payer ta contribution 🤭?!

 

 

 

En route pour le lac Saint-Jean !

 

Le lendemain, toujours en très bonne compagnie de Vincent et Stéphanie, nous pensons mettre le cap vers le lac Saint-Jean. Mais, devinez quoi ?! Il pleut !!!

 

C’est finalement dans une bibliothèque que nous atterrissons avant de passer la nuit plus loin auprès d’un magnifique champ de lupins.

 

 

Le jour suivant, le soleil nous prend au dépourvu au réveil : il s’est enfin arrêté de pleuvoir !! Vite nous filons tous dans le parc national de « la Jacques Cartier » (ainsi nommé pour la rivière Jacques Cartier qui le traverse).

 

 

Le parc, très beau, très vert et très forestier est également riche en moustiques. Punaise ! C’est au pas de course que nous faisons notre rando, poursuivis par nos amis volants qui nous aident à maintenir un rythme soutenu jusqu’au bout. Pffff …

 

 

 

Pour le coup – hors moustiques – ça ressemble exactement à l’image fantasmée du Canada.

 

 

 

Mais ça doit être encore plus beau en automne.

 

En fin d’aprem, dévorés, nous arrivons au lac Saint-Jean baigné par les fumées d’incendie.

 

 

Le coucher de soleil y est très relaxant et incroyablement  peu moustiqueux.

 

Trop contents de pouvoir sortir sans amis ailés !

 

Les enfants, grand et petits, s’éclatent à jeter des cailloux dans l’eau !

 

 

 

Au matin, nous poursuivons notre tour du lac par le nord. Un village « d’antan » est annoncé à quelques bornes de notre endroit de bivouac. Arrivés surplace, même si le concept est tentant – il s’agit d’une reconstitution d’un village québécois avec des personnages en tenues – nous renonçons : 46 dollars canadiens par adulte l’entrée et 25 pour les enfants, c’est un peu cher, surtout s’ils se lassent au bout d’un quart d’heure.

 

 

 

Nous partons plutôt nous balader sur un petit chemin forestier qui longe un joli cours d’eau ponctué de cascades. Et devinez quoi ?! A l’entrée, il  faut faudrait encore s’acquitter de quelques dollars par personne hihi. La phrase du gardien de parking rencontré à Montreal nous revient alors : « il n’y a rien de gratuit au Canada ! ». C’était donc pas une blague ?!

 

Des sous, des sous, des sous !

Jetez vite un billet les gars, elle prend pas la CB cette cascade !

 

Nous ressortons du bosquet heureux et encore une fois criblés de piqûres bien que nous ayons tous pris soin de nous parfumer les rillettes à l’insecticide avant de nous aventurer en territoire hostile.

 

Quand ton meilleur ami s’appelle Baygon vert

 

La soirée, hélas pluvieuse et pleine d’amis Bzzz Bzzzz, est néanmoins charmante en bord de cascades.

 

 

La pluie, entre 2 averses, nous laisse même le temps de faire rôtir au barbecue quelques merguez.

 

Vincent, y a un moustique géant  derrière toi !! Non, je  déconne c’est juste un essaim qui te fonce dessus !

 

Au matin, dimanche-jour-du-Seigneur, nous finissons notre tour du lac Saint-Jean à Alma, avant de repartir le lundi matin visiter le Fjord du Saguenay, via sa ville éponyme. Le temps est à l’orage et la chaleur intense. Une pause rafraîchissante s’impose !

 

 

 

Quand tu es le seul à ne pas voir les bélugas

 

Après un petit détour par la « perle du fjord », le minuscule  village de Sainte Rose du Nord qui offre une très belle vue sur le fjord, nous partons chercher un coin de bivouac.

 

 

Nous le trouvons et une nouvelle moustiques party est organisée au bord d’un lac !

 

 

 

Vous n’imaginez même pas le nombre de piqûres que j’ai dû supporter pendant que je prenais ces photos hihi.

 

Au matin, encore vivants mais dévorés

 

 

Quoi qu’il en soit, nuit pourrie ou pas, au réveil nous mettons tous le cap sur le parc national du Saguenay (entrée Sainte Marguerite), donné comme LE lieu d’observation des bélugas. Vous savez, cette petite baleine blanche d’environ 4 mètres qui a l’air toute jolie ! 

 

 

 

 

On marche, on marche, on cherche, on patiente, on cherche encore …

 

 

Et nous ne voyons rien ! Normal nous dit un monsieur, ils passent un jour sur deux. Ah bueno… On demandera la disponibilité des bélugas la prochaine fois que nous viendrons ! En attendant, nous observons de près le phénomène des marées dans un affluent du fleuve Saint-Laurent. Très intéressant phénomène.

 

Quant à Carlito, il est devenu grand frère par procuration, à la plus grande joie du petit Gabin !

 

 

En route pour le fleuve Saint-Laurent !

 

3 pensées sur “Le Canada tel qu’on le fantasme : un petit tour au Québec !

  • 15 juillet 2023 à 23 h 02 min
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    Depuis qu on est en Amérique, on s est habitué aux prix « hors taxes », mais on est amusés par les magasins qui affichent 19,99dollars pour ne pas faire 20, alors que tout le monde sait qu on paiera plus… Mais il semble que ça marche quand même

    Répondre
  • 15 juillet 2023 à 23 h 03 min
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    Et quand on a connu « Carlitos », il était grand comme le petit !

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