Telle est la devise de l’Equateur qui « aime la vie » … mais pourrait aussi ajouter : « et la pluie ! »
Macara, Catacocha, Loja, Saraguro, Cuenca
On en a fait du chemin depuis Punta Arenas au Chili ! En novembre, nous étions tout en bas de l’hémisphère sud, là où le ciel rejoint la Terre. Nous voici presque à sa porte de sortie : encore 3 marches et nous serons sur la ligne équatoriale, là où le soleil rejoint la Terre !
Parce que oui, ça y est ! Nous sommes arrivés en Equateur samedi, quasiment 9 mois après notre départ de France ! Un peu tristes malgré tout d’entrer dans notre avant-dernier pays avant le retour en France …
Je redoutais le passage en douane, puisque j’étais officiellement sans papiers depuis une dizaine de jours, une amende me pendant au portefeuille. Les douaniers allaient-ils se montrer aussi âpres aux gains que les péruviens récemment rencontrés ? Ils en avaient légalement le droit et pour une fois je n’aurais rien eu à redire, si ce n’est de plaider l’erreur administrative. Eh bien, aussi incroyable soit-il, personne n’a rien remarqué et je suis sortie du Pérou avec une facilité déconcertante ! Pas d’amende, rien … Etrange pays …
Premiers pas équatoriens …
Quand nous entrons en Equateur, il est midi. Le soleil est brûlant et il est insupportable de se tenir peau nue dessous. La chaleur moite avoisine encore les 40 degrés. Nous nous garons rapidement à l’ombre d’un bâtiment dans la petite ville de Macara, pour déjeuner. Des commerçants voisins viennent toquer à notre porte. Que veulent-ils encore ceux-là ?? Echaudée par les péruviens, je me montre un peu méfiante. En fait, le couple veut juste nous saluer, nous souhaiter la bienvenue dans leur pays et nous proposer de venir prendre une douche chez eux si nous souhaitons nous rafraîchir ! Je me détends brusquement ! Il y aurait donc des gens à la curiosité saine et à l’hospitalité spontanée au-dessus du troisième parallèle ?! Je sens que nous allons adorer !
Après une visite organisée du Charles de Gaulle, nous les quittons très contents d’avoir fait leur connaissance. Changement de mentalité, mais aussi changement de monnaie : en Equateur, on paye en US dollars. Nous passons notre première nuit en montagne (où il fait déjà beaucoup plus frais), dans une rue du petit village de Catacocha. Tout est calme, c’est parfait car nous sommes vraiment lessivés par la chaleur. Tout à coup et sans avertir, un déluge s’abat sur nous. Bien à l’abri nous écoutons la pluie tropicale rebondir sur la carrosserie. La violence de l’eau est impressionnante !!
C’est le lendemain que nous nous rendrons compte des dégâts que causent ces pluies : les routes de montagne, plutôt en bon état normalement, sont jonchées de boue, de débris voire de blocs de pierre tombés des parois rocheuses. Hum … L’avertissement est à prendre au sérieux, autant pour éviter de se prendre des rochers sur la tête que pour ne pas avoir à changer de voie trop brusquement si la notre est empierrée. A priori, avec les animaux errants et les chauffards (kit habituel de l’Amérique du sud), les éboulements constitueront la principale difficulté des routes équatoriennes. En effet, ô miracle, les dangereux dos d’âne qui jalonnaient les routes péruviennes, ne semblent plus avoir plus cours ici ! Youpi !!! Au Pérou, deux d’entre eux ont failli nous envoyer dans le décor. Aussi, qui aurait l’idée de poser des ralentisseurs sur des nationales toutes droites, sans les signaler, ni les peindre en jaune pour les rendre visibles ?!! A 70 kms/h c’est comme se heurter à un muret invisible … Pffff …
Après Catacocha, la route de montagne serpente, monte, descend : un vrai grand huit ! Sans surprise les paysages sont verdoyants !
Les brumes jouent à cache-cache avec le soleil …
Loja, disneyland sur Equateur ?
Nous passons notre deuxième nuit devant la caserne des bomberos de Loja, pour le plus grand plaisir de Charles, fier d’exhiber sa casquette « bomberos de Chile » hihi
Ville historique, Loja aime mettre en avant son très ancien passé colonial et son implication dans la protection de l’environnement. Pourtant, ce qui frappe en la visitant, ce sont moins les maisons de style colonial, que sa « puerta de la ciudad », reconstitution d’une ancienne forteresse locale que les architectes contemporains ont mariée à du Disney !
Son parc, qui reconstitue des architectures du monde entier est superbe. Les bâtiments servent en fait de supports à des toboggans géants. Et, comme dans toutes les ambiances tropicales, les ficus sont des magnifiques arbres en liberté !
En deuil de l’Inca
Une petite halte à Saraguro s’impose ensuite. Cette petite bourgade regroupe en effet une communauté indigène très particulière. Descendants des incas, les habitants s’habillent en noir ou bleu indigo pour symboliser le deuil qu’ils portent toujours de l’Inca Atahualpa.
On croise de nombreuses femmes filant la laine pour leur famille et beaucoup d’autres travaillant les perles de pacotilles pour en faire de somptueux colliers, bracelets et autres animaux extraordinaires.
Devant l’église, on file et on discute.
Devant les maisons coloniales, on se balade.
Les hommes sont aussi en costume traditionnel noir et pantacourt. Tous ceux portant l’habit ont des cheveux longs tressés.
Merci mesdames d’avoir posé pour les photos ! Carlito sait parler aux femmes !
Cuenca la linda !
Nous voici à Cuenca. Il pleut. Puis il fait beau, puis il pleut, puis il fait beau, puis … Le climat est tropical, non ?!! Ah ! Bon ! Et en plus c’est la saison des pluies qui n’en finit pas ?!! Un achat de bottes en caoutchouc et de parapluies va donc s’imposer sous peu, si je ne m’abuse !!!
Mais qu’est-ce que Cuenca, me direz-vous ? Aaaah ! Vous le savez déjà car vous avez lu le blog de Sylvain et Audrey qui nous précèdent de quelques jours !! Parfait ! Alors, je n’entre pas dans les détails, d’autres le faisant de façon beaucoup plus sérieuse que moi hihi
Disons, pour ceux qui préfèrent une synthèse, que Cuenca est à l’Equateur ce qu’Arequipa est au Pérou, Sucre à la Bolivie, Salta à l’Argentine : une ville coloniale magnifique !
Inutile d’en dire plus, venez vous promener dans les rues avec nous !
Les maisons coloniales :
Et de bondieuseries en bondieuseries … nous avons vu Dieu pour la première fois de notre vie !
Dieu ??? Ben oui ! Dieu ! Regardez un peu la photo suivante :
Sauf erreur de ma part, c’est la première fois que je vois la sainte trilogie représentée avec des statues du Père, du Fils et du Saint-Esprit (cathédrale) … fallait venir en Equateur !
Autre grande première : Carlito qui a passé sa jeunesse à courir après des pigeons sur les places du monde entier, en a enfin capturé un avec l’aide d’une gentille dame. Pour autant, on ne le sent pas très à l’aise hihi
Scènes de rue :
Vraiment magnifique…dans le parc même la cathédrale de Moscou en miniature. Très joli… La chasse aux pigeons a été concluante pour Charles hi hi, veut-il préparer le dîner? Gros bisous
Un petit coucou des nantais qui ont repris le boulot depuis un mois… et attendent avec impatience de partir au Maroc à la fin du mois…
Vous avez l’air de vous plaire en Equateur heureux veinards. Votre mail sur le Nord du Pérou ne nous a pas réconcilié avec « nos amis péruviens »… Cela ne va pas nous inciter à parcourir le nord du Pérou l’an prochain 🙁
Bonne route et à bientôt
Véro et Gégé
Coucou les amis !
Merci de votre gentil message aui nous fait tres plaisir !
Ne regrettez pas l equteur, il y pleut beaucoup en cette saison ! Vous serez mieux au Maroc !
Tant qu aux peruviens du nord … sans commentaire ::: a vous de voir si allez leur rendre une viste hihi
bises de nous 3 !
Coucou
J’adore !! Et je trouve ton Carlito trop chou avec sa copine équatorienne trop mignonne ! 😉
Bonne continuation dans ce pays qui semble très beau
Coucou tres beauuuuu, me revoila, j’ai pris du retard pour vous suivre… aujourd’hui plateau de valensole pour le plaisir des yeux et des narines gros bisous a vous 3