Et au milieu volent des perroquets …

Salta, Cachi, Molinos, quebrada de las flechas

 

 

Notre plaisant retour à Salta nous a tout de même dérouté sur un point : une chape de nuages plongeait la ville dans une atmosphère grise et fraîche ! Or, depuis le 22 juillet nous n’avions pas vu une nébulosité dans le ciel ! Rien de rien ! Nous étions vengés de notre pluvieux, venteux et glacial été islandais de l’an dernier !

 

En dépit du ciel bas, nous décidons tout de même de partir en direction de la route 40 au niveau de Cachi, en empruntant celle de la Cuesta del Obispo. Le « Guide vert » est formel : il s’agit d’une route superbe, sinueuse à souhait et qui longe des précipices vertigineux sans aucune protection particulière. Arrivés au pied de ladite route : surprise ! Non seulement elle est en mauvais ripio poussiéreux, mais les nuages s’arrêtent précisément sur cette paroi rocheuse. Il va donc falloir grimper au sommet d’une montagne par une route de la mort qui tue dans un brouillard si épais que nous discernons à peine à 5 mètres devant nous ! Nous nous engageons le plus prudemment possible : tout est blanc, cotonneux à souhait ! Le vent s’est levé soulevant des tourbillons de poussière fine. Plus nous avançons, plus le blanc devient épais. Il colle même aux lunettes :mrgreen: . Aux lunettes ??!  C’est à ce moment précis que nous réalisons que nous sommes victimes d’un phénomène encore non expérimenté dans le voyage : il y a à l’extérieur un brouillard à couper au couteau et, à l’intérieur, une épaisse poussière qui nous ensevelit une nouvelle fois, se fixant même sur les verres des lunettes. Incroyable :mrgreen:  !

 

L’arrivée au sommet se fait finalement sans embûche et comme par magie, le brouillard s’estompe laissant place à un superbe ciel bleu ! Bizarrement, la magie n’opère pas pour la poussière… Allez savoir pourquoi … Il nous faudra deux heures de nettoyage le lendemain pour en venir à bout …. Je la hais !!!

 

 

Disparition du brouillard !

Disparition du brouillard !

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La route qui redevient asphaltée serpente ensuite sur un beau plateau andin recouvert de cactus. Elle arrive à Cachi, puis à Molinos par du ripio de tôle ondulée. Jusque là, rien de sensationnel. C’est à la sortie de Molinos jusqu’à San Carlos, que la nature nous offre un délire minéral saisissant. En voici la démonstration en une vingtaine de photos :

 

 

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Et au milieu volent des perroquets… Quel étonnement pour nous de croiser des vols de perroquets à plus de 2000 m d’altitude …

 

 

 

 

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