Vina del Mar, Maintencillo, Pichidangui, Illapel, Réserve nationale des chinchillas, Guanaqueros, Coquimbo, La Serena, Vallée de l’Elqui
Le problème avec le Chili, c’est que nous avons du mal à le quitter ! Souvent, après Valparaiso, les voyageurs bifurquent vers l’Argentine ou accélèrent sur l’autoroute pour rejoindre au plus vite San Pedro de Atacama. En prenant le temps qu’il faut, nous nous sommes rendus compte que le « Norte Chico » offrait une diversité incroyable à qui voulait bien s’y attarder un peu. La preuve en 8 jours !
« Je veux fêter mon anniversaire avec des copains !! »
Fêter ses 6 ans à Valparaiso c’était pas mal, mais rien ne peut surclasser un anniversaire avec des copains ! Problème : n’ayant pas emporté avec nous une cage pleine de copains français, le vœu semblait difficile à exaucer ! D’autant plus que, depuis 15 jours, plus un seul voyageur francophone à l’horizon …
On a bien tenté de faire diversion en proposant à Charles un dîner avec les pélicans rencontrés à la sortie de Vina del Mar, mais, malgré la joie provoquée par la découverte de ces beaux oiseaux, le petit n’en démordait pas : des copains français !!
Coup de bol monstrueux, nous tombons opportunément sur Philippe, Agnès et Eva, une famille stéphanoise / bretonne partie depuis le Canada il y a 18 mois ! Bien sûr nous sympathisons immédiatement, garant pour deux jours nos campings cars de façon assez rocambolesque sur le parking d’un marchand de fruits en bord d’océan. Les enfants sont ravis et l’anniversaire fêté dignement !
Ambiance bretonne en bord de Pacifique, ambiance désertique la vallée derrière !
La côte chilienne est souvent très belle. A Cachagua, une petite île accueille des pinguins de Humbolt.
A Pichidangui, les rochers découpés par les flots, nous font penser à la Bretagne.
Mais, curieusement, à quelques kms en retrait, la campagne est désertique et couverte de cactées. Sortant des sentiers battus, nous faisons un petit détour par la Réserve nationale des chinchillas, lieu unique au monde puisque protégeant les derniers chinchillas à l’état sauvage. Les autres sont d’élevage ou alors transformés depuis belle lurette en manteaux de fourrure (c’est pour cela qu’ils ont été décimés au début du 20ème siècle et qu’il n’en reste quasiment plus). Petit problème : ce sont des animaux nocturnes très difficiles à voir. Heureusement, la réserve aménage un espace pour les « rencontrer ».
Nous passons un très long moment à nous balader et à observer le reste de la faune locale : des centaines d’oiseaux, des petites iguanes et d’autres « ratons » diurnes. Extra !
Ah ! Les marchés aux poissons !
Retour sur la côte. A Guanaqueros et à Coquimbo, petit et grand ports de pêche, l’ambiance est délirante sur le port ! Pourtant, ce ne sont ni les marchands forains, ni les boums-boumss, ni les vacanciers qui mettent le feu : ce sont les pélicans et les otaries !
Attirés par les marchands de poissons qui rejettent à l’eau les restes de poissons et de coquillages, une véritable danse animalière s’organise, les pélicans et les otaries se taillant une part de roi, tandis que les mouettes attendent de manger les restes !
Le spectacle est vraiment incroyable, les pélicans volant en tournoyant au-dessus de nos têtes, un bébé otarie s’en allant un poisson dans la gueule !
Les marchands de poissons et leurs clients assurent aussi le show !
Ambiance zen et coloniale à La Serena
Quand nous gagnons La Serena, notre but n’est pas d’aller une nouvelle fois vers l’océan et ses plages bondées de chiliens en vacances, mais de visiter son centre ville colonial et son jardin japonais zen ! Nouveau changement d’ambiance, donc !
La Vallée de l’Elqui : des vignes au milieu du désert
Si proches de La Serena, nous résistons pas au plaisir de nous enfoncer dans la vallée de l’Elqui, productrice du raisin à pisco, la boisson nationale.
Encore une fois, les paysages sont superbes, des vignes poussant au milieu de montagnes arides.
On y trouve aussi une production d’avocats. Bien sûr, les arbres nous surprennent par leur taille !
Les villages de la vallée sont pittoresques à souhait :
Mais le clou du détour, c’est quand même la dégustation d’un cocktail à base de pisco, dans une distillerie du village de Pisco :
Bref, vous l’avez compris, il y a plein de choses à voir dans le Norte Chico !
Quelle chance on a, nous les lecteurs, de pouvoir aussi profiter de ces paysages magnifiques!! Bisous
Coucou
ce petit mot pour vous dire que j’ai laissé ce mercredi un mail décrivant mon voyage au Pérou, comme évoqué. Si pas reçu je vous l’adresse à nouveau.
J’ai oublié de dire dans ce mail de goûter :
– la chicha alcool à base de maïs (attention aux degrés!)
-les bières péruviennes,
-au moins quelques patates (2500 variétés de pommes de terre comestibles) la meilleure celle qui a le goût d’asperge!
– leurs soupes dont celle à la tête de mouton (même si de voir un œil flotter ça peut donner la g***)
oui je sais je pense qu’à la nourriture mais ça fait partie du voyage :)))
Vous verrez aussi sur les rivages du lac Titicaca (je pense que c’est la même chose côté Bolivie) ils ont la TV (avec séries américaines) mais pas l’eau courante… cherchez l’erreur…
Bises