Ilo, Mollendo, Arequipa
En route donc pour le Pérou ! Nous avons tout entendu sur ce pays, du meilleur au pire ! Delphine, nous espérons en revenir aussi enchantés que toi !
Arrivés à la frontière au nord d’Arica : surprise !! Des centaines de personnes s’entassent devant les guichets de la douane. On risque d’y passer la journée… Et puis, non ! Les chiliens sont bien organisés et en une demie heure les formalités sont accomplies. Côté Pérou, une autre surprise nous attend : les contraintes sanitaires sont les mêmes qu’au Chili. Christian et Valérie dont le camion a été fouillé de fond en comble la veille, toute nourriture fraîche ayant été jetée par les douaniers, nous avertissent de tout manger avant de passer la douane. C’est donc le ventre plus que bien rempli que nous entrons au Pérou !!
Au passage nous perdons deux heures, ce qui non seulement crée un décalage de 6 heures avec la France, mais nous contraint à vivre avec la nuit à partir de 18 heures en plein été austral. Pas terrible …
Comme une impression de déjà vu !
De prime abord, rien ne semble distinguer le nord du Chili désertique du sud du Pérou … désertique lui aussi ! Partout le sable règne en maître, les dunes s’étendent à perte de vue, plongeant dans l’océan en bord de côte. Seule la culture des piments égaye de-ci de-là l’immensité ocre.
Nous arrivons à Ilo, une petite ville côtière qui se moque royalement du tourisme international. C’est peut-être pour cette raison que les premiers péruviens rencontrés nous paraissent très authentiques dans leur façon de se comporter avec nous, très affables et sympas. Nous en profitons pendant deux jours, en compagnie des copains français, bercés par la mélodie des camions poubelles qui jouent « la lettre à Elise » dès qu’ils accélèrent !! Quel rapport entre les déchets et la musique ? Nous n’en savons rien ! Toujours est-il qu’à longueur de journée « la lettre à Elise » devient un soupçon gonflante hihi
Ici, hormis les tenues des gens qui sont totalement occidentalisées, la Bolivie n’est pas loin : le marché couvert est un dédale de rues vendant des milliers d’objets de quincaillerie, des vêtements bon marché, des boites en plastiques, des fruits et légumes, de la viande et du poisson … Les couleurs et les odeurs se mélangent pour le plus grand plaisir de nous tous !
On en profite pour goûter les plats locaux dans les restos en bord de mer. Le poisson y est délicieux. La bière aussi !
A Mollendo, nous passons la nuit sur la plage entre les deux gros camions de Christian et de Philippe. La ville coloniale délabrée, permet aux enfants et grans enfants de jouer à faire « tchou-tchou » dans une ancienne loco restaurée. On dirait celle de la collegiala affirme Charles !
L’atmosphère y est étrange. Au soleil brûlant, indice 11+, se substitue ici une épaisse brume de mer. Nous pensons qu’elle va se lever. Mais ce ne sera pas le cas. En été, s’il ne pleut que rarement dans ce coin du Pérou, la brume s’installe toute la journée. Il fait une chaleur moite oppressante. Ce qui ne décourage nullement les péruviens de profiter de la plage, boums-boums à fond, of course !
Arequipa, la ville tout au bout de la route « de la mort qui tue »
Le but était tout de même de se rendre à Arequipa, seconde ville du pays en population, joyau de l’art colonial classé à l’Unesco.
Y parvenir est en soi un morceau de bravoure puisque la route, parsemée de centaines de camions prenant tous les risques, s’élève brutalementde 0 à 2500 mètres, nous rappelant ses homologues boliviennes. Les autoroutes chiliennes vont nous manquer, c’est sûr ! Retour donc des dépassements dangereux, de la boule à l’estomac, des sueurs froides et autres symptômes typiquement boliviens… Les péruviens, comme on s’y attendait, conduisent comme des fous, de nombreux panneaux leur rappelant que leur « licencia » est un permis de conduire et non de tuer. Ambiance …
C’est donc avec joie que nous parvenons dans la cour de l’hôtel Los Mercedes où nous passerons plusieurs jours.
La ville est splendide et rappelle à beaucoup d’égards celle de Sucre en Bolivie : architecture blanche et propre, bâtiments et couvents époustouflants !
A table !
Petit détour par le marché central : que mange-t-on au Pérou ? Croyez-moi ou pas, la même chose qu’en France hihi ! A tous ceux qui se demandent si on ne se languit pas de retrouver une nourriture familière, je suis en mesure de répondre qu’en Amérique du sud, en cuisinant soi même on peut manger la même chose qu’à la maison, Nestlé et Danone compris. A voyager loin, recherchons plutôt l’originalité. Sur le marché central d’Arequipa on la trouve surtout dans les fruits puisque beaucoup nous sont inconnus, dans les très nombreuses sortes de patates et enfin dans le maïs rouge foncé.
Rien d’extraordinaire me diront les amateurs de sensations fortes. OK. Alors, je propose aussi des coquillages et œufs de poissons séchés.
Pour les amateurs de piments, du rocoto relleno. Celui-ci nous a longtemps tenu chaud au ventre hihi, tout comme celui de la veille !
Autrement, un petit fœtus de lama ! On en avait vu en Bolivie, on les retrouve au Pérou. A table !!
Le monastère Santa Catalina
On nous avait dit : « si vous allez à Arequipa, passez le bonjour de notre part à Juanita la momie ! ». Désolés tout le monde, de janvier à avril Juanita n’est pas au musée, elle est en vacances ! Une de ses amies la remplace mais il paraît qu’elle n’a pas un physique facile. Nous passons donc notre tour, rassasiés des momies d’Arica et craintifs de subir une nouvelle malédiction.
Direction le monastère Santa Catalina, véritable ville dans la ville (plus de 2 hectares, quand même) dont la construction a débuté à la fin du 16ème siècle. L’endroit est gigantesque et parfaitement restauré. On vous laisse vous perdre en photos dans ses cloîtres, cellules, chapelles, cuisines et rues !
Pas de chance pour nous, le mauvais s’installe sur Arequipa contrariant nos projets de nous rendre au canyon de Colca. Il va falloir décider si nous nous rendrons d’abord en Bolivie (une fenêtre de paix sociale étant ouverte jusqu’au 21 février) ou si nous patienterons pour éviter la neige. Car, petit souci, c’est en été austral qu’il neige sur les hauteurs et pleut sur les vallées. Nous allons avoir tout le temps d’en profiter au cours des 2 prochains mois !
Magnifique, j’adore! Sauf la photo avec les foetus de lama; on dirait aussi la dépouille d’un chien en haut, beurk…. Profitez-bien, gros bisous à tous les trois!
Vous coloriez notre hiver Français avec vos photos!! Merci Valérie pour ces superbes photos.
On ne s’en lasse pas.. Bisous a tous les trois.
coucou les globe trotteurs
julia voulait passer un petit bonjour à charles qu’elle trouve bien grand depuis qu’il a eu 6 ans
et lui dire qu’elle a perdu sa premiere dent !! et surtout qu’il a trop de chance de voir tous ces beaux pays et de pas aller à l’école !!
gros bisous à tous les trois
Ça y est. ..vous voilà repartis! J adooore leurs ponchos ! Et leurs bonnets! Par contre les foetus de lamas. ..euh j aurais l impression de manger mon chien qui n’est pas plus gros ! Beurk !
Vous avez eu la vidéo de Lucie sur Facebook ?
On vous embrasse tous les trois !
Encore une fois des photos magnifiques!! Et Charles grandit tellement vite!! Gros bisous a vous trois
Coucou
J’avais adoré Aréquipa et santa catalina avec les couleurs et ces ocres sublimes!!
Bon …Juanita une autre fois :)) ou pas!
Bon courage pour le temps et bonne route
Bise
Et oui … Nous avions fait le Pérou en juin et la nuit tombe à 17h!!
Bise