New mexico, Land of enchantment !

Taos, Bandelier national Park, Española, Santa Fé, Socorro, Alamagordo, White Sand Dunes, Las Cruces, Mesilla

 

 

Cette fois, c’est notre séjour aux USA qui touche à sa fin.

 

A l’heure où j’écris, nous sommes fin octobre et, bien que notre visa n’expire que début décembre, plusieurs raisons nous poussent à partir de chez Uncle Sam.

 

L’hiver, tout d’abord, qui arrive, plus glacial que jamais. Bien que nous ayons un bon chauffage et des vêtements relativement chauds, les nuits qui tombent à 18 heures et l’obligation de nous doucher en plein air (certes au plus chaud de la journée)  émoussent un peu notre envie de voyager en cette saison, en pleines montagnes.

 

Le coût de la vie, ensuite. Le double effet covid/inflation a fait augmenter les prix de façon déraisonnable. J’y reviendrai dans mon bilan à la fin de cet article.

 

En attendant, ce séjour aux US a été excellent et les 15 derniers jours passés dans une partie du  Nouveau-Mexique n’ont en rien fait baisser l’appréciation générale car il s’agit d’un magnifique Etat, aux caractéristiques indiennes et hispaniques très marquées.

 

Taos, la culturelle

 

 

Quittant Great Sand Dunes au sud-est du Colorado, nous prenons la direction de Taos, une petite ville du nord du Nouveau-Mexique, conseillée par Cathy et Philippe. Il paraît que ça ressemble au Mexique.

 

Bueno, rien d’anormal nous semble-t-il, puisque nous entrons au Nouveau-Mexique, Etat frontalier avec celui-ci et lui ayant appartenu jusqu’en 1846.

 

Cependant, quand nous y arrivons, Carlito à qui on ne la fait pas en matière d’architecture mexicaine, est formel : ça ressemble au Mexique, ça a le goût du Mexique, mais ce n’est pas le Mexique.

 

 

 

Certes, les maisons sont carrées et à toits plats, mais pour le reste, ça ressemble plus à du « Pueblo revival style », un style architectural prisé dans la région depuis le début du 20 siècle et qui imite la construction traditionnelle en adobe des anciens pueblos et missions espagnoles. Je dis bien imite, car les maisons sont généralement en briques ou en béton et recouvertes d’un enduit faisant penser à la couleur de l’adobe. Elles ont aussi des éléments décoratifs comme des poutres de toits en saillie.

 

 

 

 C’est néanmoins très joli et contraste avec l’habitat montagnard ou victorien du Colorado.

 

Nous y passons 2 jours. Elle est remplie de galeries d’art, très intéressantes.

 

 

 

 

On s’offre même le plaisir d’un petit resto mexicain, La Cueva . A recommander.

 

 

 

A la sortie de la ville, un canyon spectaculaire est enjambé par un pont effrayant. Je m’accroche à ses rambardes pour ne pas mourir de vertige. De loin en loin ont été placées des espèces de téléphones, invitant les gens souhaitant se suicider là-maintenant-tout de suite, à appeler un service psychologique salvateur avant de passer à l’acte. Décidément, rien n’est laissé au hasard dans ce pays … Quelle organisation !

 

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Chez les indiens troglodytes

 

Nous reprenons la route en direction de Los Alamos. Vous savez, cette ville longtemps demeurée totalement secrète, qui a hébergé la recherche nucléaire américaine pendant la 2ème Guerre Mondiale.

 

Ce n’est pas elle qui nous intéresse, mais le parc national de Bandelier dans sa périphérie.

 

 

 

 

Pour une fois, nous sommes dans le bon timing car, fin octobre, il est possible d’accéder directement au parc avec son véhicule, plutôt que par navettes obligatoires depuis White Rocks. Seul bémol : une partie du parc est fermée à la visite … Pfff … Encore …

 

 

L’endroit est doublement intéressant.

 

 

 

 

D’abord d’un point de vue géologique puisque cette région fait partie du plateau de Pajarito, formé il y a plus d’un million d’année par deux violentes explosions du volcan Jemez à 23 kms de là. Le plateau fut recouvert par une épaisseur de 300 mètres de cendres qui, au fil des années, s’est condensée en une roche appelée « tuff ». Sa forme de gruyère est due à l’érosion progressive de trous autrefois remplis d’air.

 

 

 

Ensuite, car les ancêtres des indiens Pueblo y ont longtemps vécu, laissant des traces de constructions et d’occupations diverses dans les falaises.

 

 

Contrairement à Mesa Verde, la visite est libre et accompagnée d’un très bienvenu dépliant en français expliquant pas à pas ce que nous voyons.

 

 

C’est parfait !

 

 

La visite est très appréciée de tous !

 

 

 

Dans les montagnes du Nouveau-Mexique

 

 

Nous sommes jeudi et avons RV à Santa Fé le dimanche soir avec Christian, un français installé dans la région depuis une quarantaine d’années et cousin de Jean-François, le précédent propriétaire du van.

 

Au hasard des routes, nous rencontrons un superbe campground dans les montagnes situées à l’est d’ Española, le Santa Cruz Lake Recreation Area.

 

 

La vue y est sublime et le prix très bas : 9 dollars la nuit.

 

Au matin, nous descendons à pied au bord du lac où les couleurs d’automne sont flamboyantes.

 

 

On ne se lasse pas du décor !

 

 

L’après-midi, nous partons faire quelques courses avant de revenir.

Au passage, nous visitons le sanctuaire de Chimayo, sortes de Lourdes local.

 

 

 

Puis, nous revenons passer la nuit au même endroit. Contrairement à la veille, un petit vent glacial se met à souffler, ne laissant rien augurer de bon quant à la météo.

 

Quand nous nous réveillons, il fait carrément froid… ça sent le début de l’hiver.

 

 

C’est pas ce matin qu’on va déguster un thé devant la vue …

 

Après avoir encore un peu profité du lac, nous prenons la route de Santa Fé.

 

 

 

 

Encore une fois les R.V. ne sont pas les bienvenus : interdiction de dormir dans toute la ville. Nous trouvons refuge dans les montagnes, à 2700 mètres d’altitude, dans un campground forestier (Dalton Canyon Creek Side). La neige est annoncée pour le lendemain. Comme il fait un froid de canard et que de gros nuages noirs nous surplombent, il nous reste à prier Dios qu’il ne neige pas  pendant la nuit car le véhicule n’est pas vraiment équipé pour l’affronter.

 

 

Dans la forêt, en redoutant la neige

 

 

Santa Fé, la belle

 

Au matin, Dios nous a entendus : pas de neige au réveil. Il faut dire que c’est dimanche, le jour du Seigneur et qu’il exauce plus facilement les vœux ce jour-là. Nous filons visiter Santa Fé.

 

 

Avec son architecture traditionnelle, elle nous plaît immédiatement.

 

 

Pourtant, le vent du nord qui souffle en tempête nous gâche un peu la visite. Nous aurions voulu flâner dans ses jolies rues, mais nous sommes littéralement congelés.

 

 

Carlito se réfugie dans le van, tandis que nous partons faire le tour de quelques-unes des sublimes galeries d’art de la ville. 

 

 

Non sans avoir vaincu un ours préalablement

 

 

Le Nouveau-Mexique est aussi le pays du chile et des cranes de vaches !

 

 

Le soir, nous sommes accueillis chez Christian qui nous ouvre sa porte, nous offre une bonne douche chaude et un délicieux petit repas. Dios le bendiga pour sa gentillesse !

 

 

 

 

Nous pensons qu’il peut nous aider à immatriculer le van au Nouveau-Mexique et à mon nom. Souvenez-vous, que l’administration du Vermont s’était trompée en avril en l’immatriculant comme voiture et non comme R.V., ce qui ne lui donne droit qu’à 6 mois de présence sur le sol mexicain, au lieu de 10 ans.

 

Le lundi matin 24 octobre, la météo est définitivement pourrie : il fait un froid glacial et des averses de neige nous tombent sur la tête. Au service des immats’ on nous apprend qu’il nous faudrait des papiers que n’avons pas (encore). Nous décidons de laisser momentanément tomber et de réaliser le processus de changement de plaques en 2023 quand nous reviendrons.

 

 

 

 

Le reste de l’après-midi se passe dans le salon de Christian : il fait tellement froid que nous ne pouvons presque pas sortir. C’est l’occasion de discuter du pays et d’apprendre plein de petites anecdotes sur les US. Un très chouette moment. Comme nous nous étonnons des prix pratiqués partout, il nous confirme que la triple malédiction covid + Ukraine + inflation s’est transformée en aubaine pour de nombreux commerçants (ouaip … à eux aussi on leur a fait le coup de l’Ukraine pour justifier toutes les hausses des prix, même celle du pétrole ou du blé mouaf mouaf mouaf). Aubaine encore renforcée par l’arrivée « en province » de riches new-yorkais, californiens ou texans, prêts à acheter des maisons « de campagne » à n’importe quel prix et à payer au prix fort tout ce qui touche à la vie quotidienne. Pour le plus grand malheur des locaux, moins riches et parfois obligés de dormir dans leur voiture en raison du prix faramineux des nouveaux loyers.

 

 

Des nuages noirs qui viennent du nord …

 

 

La route de la turquoise

 

Mardi matin, nous saluons Christian et mettons le cap vers le sud.

 

Entre Santa Fé et Albuquerque existe une « scenic byway », la route 14, jonchée de petits villages typiques comme Cerrillos, Madrid ou Tijeras.

 

 

 

Cependant, après les routes du Colorado, celle-ci fait pâle figure et nous déçoit.

 

 

Evitant Albuquerque, nous passons la nuit plus au sud à Socorro, petite ville mignonne mais sans grand intérêt.

 

 

 

 

White Sand dunes, le parc national qui te donne envie de chausser tes skis !

 

 

De Socorro, nous reprenons la route plein est en direction de Alamagordo, pour aller visiter le parc national de White Sand Dunes.

 

 

 

En chemin, nous faisons halte à Trinity. Trinity, c’est l’endroit où explosa la première bombe atomique de l’histoire, le 16 juillet 1945. C’était un essai des américains réalisé sur leur propre territoire. Il fut concluant puisque l’explosion fut si forte qu’elle fit éclater toutes les vitres des maisons à 160 kms à la ronde et, si personne ne fut blessé sur le coup, de nombreux habitants des alentours moururent ensuite d’un cancer dû à la radioactivité. En ce qui nous concerne, le site militaire n’était pas ouvert au public ce jour-là (il ouvre tous les premiers samedis du mois d’avril à octobre). Nous nous contentons donc d’imaginer le chaos dans ce vaste désert et de pleurer sur le sort passé et à venir de l’humanité.

 

 

 

Puis, nous arrivons à Valley of Fires près de Carrizozo, un endroit surprenant recouvert de lave … sans volcan à proximité ! Comme toujours, les paysages américains sont des livres de géologie à ciel ouvert. En fait, la lave provient de l’explosion, il y a 5000 ans, du Little Black Peak à 70 kms du lieu où nous nous trouvons, sa lave s’étant répandue progressivement dans le bassin de Tularosa.

 

 

Comme nous nous perdons un peu sur la route, nous avons droit à un supplément de paysages jaunes, au coucher du soleil :

 

 

C’est le lendemain matin que nous visitons l’incroyable White Sand Dunes ! Ce jour-là, le site est ouvert, aucun essai de missile par l’US Army n’étant programmé dans les parages (rassurant …).

 

 

 

 

A la différence de Great Sand Dunes dans le Colorado où les dunes sont immenses, ici elles sont relativement petites. Chose a priori étrange, une végétation adaptée y pousse sans difficulté.

 

 

En fait, rien de magique à cela :  le sable des dunes, à quelques centimètres sous sa surface, est en permanence très humide.

 

La beauté du lieu vient de la couleur du sable, presque blanc, presque neige.

 

 

 

En effet, ce sont de jeunes dunes de gypse, datant de moins de 10 000 ans.

 

L’effet est saisissant ! On chausserait ses skis !

 

 

Nous profitons de chaque zone du parc.

 

 

Pourtant, celle à l’extrémité est balayée par un vent violent soulevant des nuages de poussière ultra fine. Nous renonçons à y marcher longuement, nos yeux ne pouvant supporter l’invasion de gypse et sélénite.

 

 

 

Mais que c’est beau !

 

 

Mesilla, dernier pueblo avant la frontière

 

 

Nous reprenons la route vers l’ouest en direction de Las Cruces où nous passons la nuit.

Dans sa banlieue, c’est la petite ville de Mesilla qui retient notre attention.

 

 

C’est un pueblo historique, rattaché aux US en 1854 après des histoires compliquées.

 

 

Comme partout, on y vend des piments et des cranes de vaches.

 

 

Le vendredi 28 octobre et pour 3 jours y est organisé, à la mexicaine, un « dia de los muertos ». C’est très mignons tous ces petits autels élevés en honneur aux morts.

 

 

Malheureusement, nous n’assisterons pas aux représentations folkoriques du lendemain : Jérôme veut passer le jour même la frontière du Mexique à El Paso / Ciudad Juarez

 

Après 7 semaines aux US, retour au Mexique !

 

 

Bilan de presque 2 mois aux US

 

Ce fut clairement le meilleur séjour des 4 que nous avons passés ici !

 

Pour des raisons objectives, tout d’abord :

 

– le Colorado et le Nouveau-Mexique en automne sont sublimes de beauté : c’était sûrement la meilleure période de l’année pour les visiter

 

– nous avons eu beau temps presque tout le temps et les températures sont restées clémentes ou tolérables jusqu’au 20 octobre environ

 

– les américains rencontrés étaient, cette fois, moins fermés et plus sympas que lors des précédents séjours. Plusieurs ont même pris la peine de s’enthousiasmer sur le fait que nous élevons notre fils en instruction en famille sur les routes du monde plutôt qu’à l’école. Il faut dire qu’à ce sujet, les américains sont beaucoup plus tolérants que les français et que le homeschooling ne fait pas débat ici comme en France.

 

– tout est « logistiquement » facile aux US : trouver de l’essence, de l’eau potable, du propane, une dump, où dormir, où manger, un accès internet, etc … Tout est organisé, fléché, pré-maché. Tu es pris par la main de A à Z. Je dirais que c’est le niveau « grand débutant » du road-trip et  c’est … reposant !

 

– le bon état des routes, leur gratuité et le bas prix de l’essence (entre 80 centimes et 1,10 dollar le litre : moins chère qu’un litre de lait hihi)

 

– le sentiment global de sécurité : pas une fois on n’a cherché un endroit refuge pour dormir car on craignait une agression : on a dormi en pleine nature, dans des campgrounds ou sur les parkings de Walmart sans aucun problème. On a même pu traverser les rues sans risquer nos vies car tous les automobilistes se mettent debout sur leurs freins quand un piéton pose le pied sur la chaussée. Un luxe hihi.

 

 

Pour des raisons subjectives, ensuite :

 

– ça faisait longtemps que nous n’avions pas voyagé sans date de retour obligatoire et sans le souci d’une maison s’abîmant sous les pluies diluviennes de Colombie

 

– nous avons énormément apprécié de pouvoir faire ici une cure de silence : pas une enceinte XXL crachant du reggaeton ne nous a réveillés ! Pas un pétard ! Le top ! Juste le train parfois …

 

– bien que nous ayons fait le choix de ne pas avoir de données mobiles sur nos téléphones pendant 2 mois, nous avons trouvé du Wifi tous les jours dans les supermercados ou les bibliothèques

 

– j’ai aussi trouvé super de pouvoir organiser chaque semaine une classe virtuelle de maths pour Carlito dans les bibliothèques de la ville où nous nous trouvions, juste sur réservation d’une salle adaptée

 

– enfin, notre petit Ford Coachmen nous a donné (et nous donne) entière satisfaction. Même si nous devions tomber en panne avec lui, comme c’est un enfant du pays, voire du sous-continent, nous n’aurions aucun problème pour trouver les pièces et le faire réparer. Je crois que c’est la meilleure décision de voyage jamais prise : ne pas rouler dans un véhicule français hors d’Europe ! Et ainsi se débarrasser de la peur latente et permanente des ennuis mécaniques potentiels sans aucune solution facile aux USA (voire plus largement). On a vraiment gagné en tranquillité d’esprit !

 

Quelques bémols malgré tout :

 

– le froid qui s’est brutalement abattu sur nous, sans aucune négociation possible, après le 20 octobre

 

– le coût de la vie (hors essence). Il est devenu complètement abusif et sans aucune logique (genre : zone touristique / non touristique ; produit rare / produit courant ; produit élaboré / produit brut ; produit local / produit importé du bout du monde ; service nécessitant un savoir faire technique / service basique ,  etc …)

 

Même dans les supermarchés Walmart, réputés bon marchés, toute l’alimentation a connu une grosse hausse en 4 ans. Par exemple, la boulangerie et les viennoiseries (qui n’ont jamais été données aux US)  valent entre 2,5 et 5 dollars pour des pains gonflés à l’air, vides et mous. Dans les City Market du Colorado, il n’était d’ailleurs pas rare de trouver des boules de pain de campagne d’une livre (450 g)  à 6 ou 7 dollars pièce hors taxe, tandis que le moindre paquet de pain de mie en valait 5, tout comme le moindre paquet de biscuits pour enfants. Il est régulièrement arrivé que notre budget « boulangerie » quotidien frise les 15 dollars …  Evidemment, tout le reste de la bouffe suit la même courbe ascendante sans que la qualité ne soit au RV. Les fruits et légumes, la viande, la bière, rien n’est bon marché et peu de choses sont délicieuses.

 

Et ne parlons pas des petits commerçants qui, eux, appliquent des tarifs qui ne correspondent à rien,  pratiquant « l’effet d’aubaine », genre « je vais mettre n’importe quel prix à mon produit pour voir s’il y a des cons qui l’achèteront ou pas ».

C’est ainsi qu’un producteur de pommes, vendant directement depuis son verger juste derrière lui, te propose des petits fruits moches à 1 dollar la pièce, qu’un vendeur de miel essai de te fourguer 450 g de miel « toutes fleurs » en rayon à … 38 dollars HT (on vient de trouver le même à … 3,50 dollars TTC au Mexique …), qu’une maman vendant ses confitures sur la place d’un village t’offre ses pots de 250 g à 7 dollars, ses cinamon rolls à 8 dollars la pièce, son petit verre de jus de pommes à 5… Même en zones non touristiques …

Le best of : à Mesilla, pour vider nos toilettes dans sa « dump », un propriétaire de camping nous a demandé … 50 dollars (la plupart du temps, c’est gratuit ou peu onéreux). Nous étions de bonne humeur, sinon nous aurions vidé notre réservoir sur son parking pour le remercier de sa connerie hihi

A la longue, cette politique tarifaire sans autre logique que l’appât du gain facile, nous a lassés… Et je sais que beaucoup d’américains « normaux » en souffrent aussi.

 

– Plus largement, je n’ose imaginer le budget d’une famille voyageant aux Etats-Unis, en 2022, en voiture de loc’, restos et hôtels … S’il y en a qui souhaitent témoigner en commentaires, c’est le moment !

 

– à propos des restos, eux aussi nous ont saoulés : les menus sont les mêmes partout : burgers, steacks, fritures, pizzas, salades Cesar, mexicain … Aux prix affichés, il faut systématiquement rajouter la taxe et les 20 % de pourboire… Au final, tu paies 30 % de plus que ce qui est écrit sur le menu pour une gastronomie sans grand intérêt.

 

– toujours aussi nul : devoir systématiquement justifier, passeport à l’appui, de son âge pour pouvoir acheter de l’alcool… Bien sûr, on ne l’a jamais sur nous  … En revanche, si on avait souhaité fumer du cannabis au Colorado ou au Nouveau-Mexique, ça aurait été facile puisque partout fleurissent des salons légaux permettant de venir te détendre chez eux…

 

A part ces quelques nuances, c’est satisfaits et éblouis que nous ressortons du pays !

 

 

2 pensées sur “New mexico, Land of enchantment !

  • 21 novembre 2022 à 17 h 16 min
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    Bonjour nous voulons faire l Amérique du sud en partant de halifax nous n arrivons pas obtenir des informations sérieuses avons nous besoin du carnet de passage en douane.
    Merci pour les infos assurances

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    • 21 novembre 2022 à 18 h 04 min
      Lien Permanent

      Bonjour, je vous conseille de vous inscrire sur le groupe Facebook « La route des Amériques », vous y trouverez toutes les réponses nécessaires. cela dit pour venir de France sur le continent américain votre véhicule n’a pas besoin de carnet de passage en douane

      Répondre

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