Doucement le matin …

Guatapé, vie quotidienne

 

Voici bientôt 7 semaines que nous sommes en Colombie et beaucoup d’entre vous se demandent comment nous occupons nos journées.

 

Scoop : exactement comme vous en vacances ! Nous nous levons le matin, déjeunons, prenons une douche, faisons nos courses, mangeons, rendons visite aux uns et autres, dînons … etc, etc …

 

Une petite différence avec vous quand même : ici en plein mois d’août, le climat est parfait : 22 degrés, soleil la journée, pluie et orages la nuit, air pur de la montagne à 1925 mètres d’altitude…

 

 

 

 

Pour le reste,  nous n’avons pas encore eu le temps de nous ennuyer. Il faut dire que les journées sont courtes (la nuit tombe à 18 heures), tout comme les semaines qui comptent un jour férié. Or, des jours fériés, il y en a 18 par an en Colombie, quasiment tous placés les lundis. Depuis notre arrivée, il y en a déjà eu trois : donc 3 semaines avec seulement 4 jours ouvrés ! Du coup, ça nous laisse moins de temps pour faire nos démarches administratives…

 

 

 

 

Enfin bref … Nous nous habituons progressivement au rythme de vie local !

 

Moins de stress, plus de tracasseries administratives

 

Vous l’avez compris, le stress retombe donc peu à peu !  Cela nous permet d’aborder les tracasseries administratives avec bonne humeur : faire établir la carte grise de la voiture à notre nom, obtenir le permis de conduire colombien, faire installer internet at home … Que du bonheur !!!

 

Enfin presque … Voici 6 semaines que nous étions sans abonnement internet, jonglant entre notre carte pré-payée de téléphone qui offre gracieusement 100 MO pour 10 jours (ie rien ou presque) et le Wi-fi gratuit des places centrales ou des centres commerciaux, assis comme des malheureux sur un banc hihi. Bien sûr, nous caressions le doux rêve de faire venir la technologie jusqu’à la maison, mais le technicien n’avait pas le temps. Et, jeudi, miracle … Quand nous sommes rentrés chez nous, internet était arrivé à la maison ! Et reparti … et revenu… et reparti … ça dépend de l’épaisseur des nuages passant devant la fenêtre ….. ! Disons qu’à l’heure où j’écris c’est grillé pour la soirée … Mais peut-être que demain, en fonction des éclaircies … pffff …. Dans un pays au climat tropical va falloir apprendre la patience !

PS – Au fait les amis et les familles, même si le réseau est instable, vous savez que vous pouvez  désormais nous appeler nuit et jour  (avec une petite préférence pour le jour, quand même!) avec Whatsapp  😉 … pas d’excuses, c’ est gratuit !

 

 

 

 

Ne pouvant communiquer virtuellement, il nous faut donc nous déplacer régulièrement, d’où l’intérêt pour nous de régulariser les papiers de la voiture et d’obtenir le permis colombien officiel. Pour les premiers, pas de soucis : c’est comme en France : tu te pointes dans l’administration idoine, t’attends, t’attends, t’attends, tu payes, tu repars avec ta carte grise. Petites différences quand même : c’est moins cher et tu as la télé et le wi-fi gratuit pour patienter. Sans compter les vendeurs de nourriture à la porte. Bref, c’est presque confortable ! Autrement, tu peux même payer un mec pour faire la queue à ta place !

 

 

 

Pour le permis c’est encore plus fastoche !! Comme n’importe quel colombien tu choisis une « école » de conduite en fonction du prix qu’elle te demande, tu payes et tu es diplômé !

 

Allez ! Au hasard !

La preuve en images pour ceux qui lisent l’espagnol

 

 

Bon, j’exagère un peu. Après avoir payé, tu passes quand même une visite médicale. Grosso modo un premier médecin prend ta tension et te demande si tu fumes. Un second vérifie que tu n’es pas totalement aveugle (si c’est une cécité partielle, c’est OK). Un troisième vérifie que tu n’es pas complètement sourd (ibid, si c’est une surdité partielle). Pour ce faire, il y a 2 tests. Le premier – officiel – consiste à t’enfermer dans une cabine insonorisée pour voir si tu entends les sons envoyés dans tes oreilles. Facile. Le second – officieux – est plus mesquin et vise probablement à vérifier une parfaite acclimatation de tes oreilles à l’insupportable brouhaha urbain colombien. Ainsi, la dame en face de toi te chuchote une conversation et tu dois entendre ce qu’elle dit alors que sa voix est couverte par le bruit assourdissant du moteur du camion garé dans la rue et par celui de la télé de la salle d’attente qui hurle. Echec en ce qui me concerne. Mais ce n’est pas grave car je vous rappelle que j’ai le droit d’être partiellement sourde. Enfin, le dernier médecin te fait passer un test psychologique de haut vol : « avez-vous pensé à vous suicider ces derniers temps ? », « est-ce que les gens vous aiment bien ? », « avez-vous tendance à aimer qu’on vous déteste ? » et – la question piège – « de quelle couleur est la plaque d’immatriculation de votre voiture ? » (ah ! ah ! je vous rappelle que n’ayant pas encore le permis, je ne suis pas sensée en avoir une !!) … Et ouais … nous voici donc en possession de notre 1er diplôme colombien !

 

 

 

 

Du coup, demain, nous « passons » le permis bateau ! Et, puis, dans la foulée,  je pense aussi acheter mon permis moto, mon permis tracteur et le brevet de pilotage de l’Airbus A 380. Pour ce dernier, c’est plus cher, mais ça fera trop classe quand je voudrai frimer. Et tant pis pour les passagers !

 

Une solitude toute relative

 

Encroûtés dans notre routine française il y a encore quelques semaines, nous rêvions d’un peu d’animation dans notre « home sweet home » français où les visites étaient assez rares. A croire que nous vivions à l’autre bout du monde !

 

Justement, depuis que nous avons déménagé à l’autre bout du monde, les visites de français et de colombiens n’ont pas cessé d’un jour à l’autre, transformant la maison en une espèce de scène de théâtre où les gens rentrent et sortent, se croisent … Bref, nous n’avons manqué ni d’animation, ni de compagnie depuis que nous sommes en Colombie !

 

Car, des français il y en a plein dans ce pays : des touristes, des voyageurs et des expats’. Tous séduits par la douceur de vivre. A Guatapé, nous avons dès notre arrivée eu la visite de plusieurs familles de passage avec qui nous avons partagé une tasse de café ou une partie de pêche pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

 

 

Hola !

 

 

Nous avons aussi fait la connaissance d’autres français d’ores et déjà installés dans le village : Jeoffrey qui tient « Guatacrêpe », la crêperie préférée au monde de Carlito et Lauren et Jérôme qui possèdent l’hôtel « Casa Kayam ». Avant de rencontrer Laurent et Sandra, également séduits par la Colombie.

 

 

 

Quant aux colombiens, aimables et polis, le contact avec eux est également hyper facile et spontané car beaucoup adorent discuter. Il aurait fallu voir notre tête quand, nous interrogeant sur ce qu’une colombienne mangeait, cette dernière nous a spontanément proposé de goûter le beignet qu’elle était entrain de grignoter !!

 

 

Mauro, un cuisinier fier de son nouveau four

 

 

Et Carlito, me demanderez-vous ? Disons que la barrière de la langue n’est nullement un problème pour lui puisqu’il parlerait même à un mur. S’il n’arrive pas à se faire comprendre, alors il essaye d’apprendre le français aux autres enfants !! Bref, il est comme un poisson dans l’eau, jouant avec petits et plus grands, colombiens ou français quand il en trouve !

 

 

En pleine conversation

Avec sa nouvelle coupe de cheveux colombienne

 

 

Un poulailler de luxe pour des poules aux œufs d’or ?

 

Il y a quelques semaines, de jeunes suisses francophones nous avaient contacté pour nous faire une drôle de proposition : les loger gratuitement chez nous, contre un coup de main dans la maison ou le jardin.

 

A priori, nous n’étions pas forcément intéressés et puis … pourquoi pas … ! En Amérique du sud, et en Colombie en particulier, le concept de « volontaires » – qu’on le nomme « volontariat » ou « woofing » – a en effet beaucoup de succès : de jeunes européens ou américains voyagent à moindre coût en se faisant loger moyennant un service rendu.

 

 

 

Problème : nous étions très contents de recevoir des jeunes voyageurs chez nous pour le plaisir de la rencontre, mais nous n’avions pas grand-chose à leur faire faire. Jusqu’à ce qu’on se rende compte que nous avions peut-être bien l’occasion de construire notre poulailler. Parce que … les oeufs transportés en moto … c’est pas très nourrissant au final  :mrgreen:  :mrgreen: 

 

 

Oh cong ! Je crois qu’on va changer de menu

 

 

Et c’était parti ! Grâce à Jérôme et Elgar, Samuel et Chiara, la maison des poules a vite pris forme : 16 m² de demeure et 100 m² d’enclos, vue de milliardaire sur le lac et la Pierre !

 

Démonstration en images :

 

1)

 

2)

 

3)

 

le grillage

 

4)

 

Fiers !!

 

La semaine suivante, livraison de 10 poules pondeuses qui ont été rejointes par les 8 que possédait déjà Elgar.

 

Poules de luxe

 

 

 

Le tout pour le plus grand bonheur de Carlito, très content d’aller chercher « ses » œufs !

 

 

 

Au fait, on cherche encore 7 noms pour les poules : on a une « poulette », une « cocotte », une « isabelle » … si des fois d’autres idées vous viennent  :mrgreen: 

 

Petite déception tout de même : nos locataires poules n’ont toujours pas pondu d’œufs en or en dépit des bons soins prodigués et de l’environnement de rêve … Quant à nos volontaires, ils ont repris la route vers de nouvelles aventures ! Nous les remercions une nouvelle fois pour leur enthousiasme ! L’expérience est à renouveler !

 

 

Un jour ou l’autre, qui sait …

 

 

5 pensées sur “Doucement le matin …

  • 28 août 2017 à 19 h 25 min
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    Carlito a encore grandi ! Vais venir ouvrir une auto école 🙂 vous nous manquez bisous (j’ai fait proposition de nom de poule sur fb)

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  • 10 septembre 2017 à 13 h 01 min
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    Coucou
    Beau gosse Carlito avec la coupe locale !! Il a grandi il me semble, les traits de son visage s’affinent en comparaison des photos de l’an dernier c’est flagrant !
    Pour les poules : bécassine, marinette, Pierrette ou encore Inca (clin d’œil)! Après je sèche !
    Bisou

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  • 2 octobre 2017 à 17 h 33 min
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    Coucou,
    Hugo propose « minute » pour faire « cocotte minute!!! j’ai trouvé ça mignon et surtout assez rigolo!
    Gwladys

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  • 12 octobre 2017 à 21 h 33 min
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    coucou, comment il a grandit chonchon 🙂 bon depuis ce reportage, je pense que tu as trouvé des noms de poulettes, mais au cas où : roussette, sophie (cà, ca vient de Steph), cocotte, blanchette, grisette, plume, coquette, gertrude, pepsie, aglaé, flocon, etc…. des bisousssss

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